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lundi 13 mai 2024

Une menace terroriste plane sur la police française

Dans la nuit du 18 au 19 août, trois écoles de police dont Nîmes (Gard), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Oissel (Seine-Maritime) ont dû être évacuées en urgence après avoir reçu des menaces terroristes, a appris l’AFP (Agence France Presse) de sources policières et proches du dossier.
«La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance, nécessitant la mise en œuvre d’une levée de doute dans plusieurs Ecoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo», a indiqué à l’AFP la Direction générale de la police nationale (DGPN).
Selon une source proche de l’enquête à l’AFP, tout partirait d’un courrier déposé à l’Ecole de police de Nîmes, comportant des menaces de nature terroriste. La DGPN reste cependant assez prudente et réservée vis-à-vis des médias, ne précisant pas à l’agence de presse la nature de l’alerte. «Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés», a précisé la DGPN, ajoutant que «ces reconnaissances, appuyées par la présence de chiens de recherche, sont encore en cours sans avoir rien révélé de suspect». La police judiciaire de Nîmes prend en charge l’enquête ouverte. Il se pourrait que les menaces surviennent suite aux émeutes engendrées par la mort d’un jeune homme issu des banlieues, tué par un policier. De jeunes hommes provenant du même environnement social sont victimes de blessures graves, à l’exemple de Hedi qui vit et vivra désormais toute sa vie avec le crâne déformé par un tir de LBD, encore une fois par la main d’un policier. Nous en apprendrons certainement plus les jours qui viennent.
Mehdi Mahmoudi

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