Le nouveau directeur technique de la FAF, Mustapha Biskri, ne semble pas vouloir baisser les bras dans sa quête de la relance de la formation pour éviter les déconfitures des différentes sélections des jeunes, notamment les U 17 et U 20 qui ont failli lors des dernières compétitions continentales et seront aussi absentes des mondiaux de leurs catégories respectives. Le premier responsable de la formation en Algérie compte fortifier le projet des académies de la FAF mises en place depuis le temps de Heddadj et relancés par Zetchi qui en a créé trois pôles.
Ainsi, le Directeur technique national a présenté une étude de faisabilité sur ces académies de la Fédération algérienne de football.
Cette étude consiste en une analyse de la situation actuelle des différentes infrastructures sportives situées sur l’ensemble du territoire national et par régions. Parmi les autres volets abordés par cette étude :
L’encadrement juridique de ces infrastructures sportives conformément à la circulaire interministérielle du 21 avril 2010 relative à la promotion du football nationale dans le but du développement de l’élite et des équipes nationales de football.
Afin de maitriser les multiples enjeux interne et externe qui s’imposent, une approche processus sur le fonctionnement des académies sportives est réalisée à travers une étude technique et économique basée sur des données existantes.
Les objectifs assignés à ces académies et les aspects normatifs dont le règlement sur l’octroi de la licence aux clubs aux clubs de la CAF.
La structure générale avec ses différents pôles (sportif, administratif, hébergement, pédagogique, médical, …).
L’établissement d’une fiche technique, accompagnée d’une étude financière.
Le choix des académies parmi celles déjà existantes et à intégrer à l’issue de la mission d’inspection menée à Constantine (2 structures), Sidi Bel-Abbès (1), Chlef (2), Khemis Miliana (1) et Tébessa (1) et d’autres sites qui restent à visiter. Pour l’ancien coach de nombreuses formations dont le Mouloudia d’Alger et le RC Kouba, il faut combler le vide laissé par les clubs professionnels qui ne s’investissent pas dans la formation et ce pour permettre aux jeunes de d’épanouir, sachant que l’expérience nous a montré que le travail paye toujours, et le Sénégal en est la parfaite illustration avec ses académiciens qui ont réussi à s’imposer dans les différentes sélections de jeunes et qui sont désormais l’avenir de la balle ronde dans ce pays qui a comprit qu’il faut travailler en jeunes pour en récolter les fruits au long terme.
Mahfoud M.
