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dimanche 12 mai 2024

Tennis: La Tunisienne Ons Jabeur en finale de l’US Open   

La joueuse de tennis tunisienne s’offre une deuxième finale de grand chelem consécutive dans le sillage de celle du dernier tournoi de Wimbledon.

En demi-finale de l’US Open, Ons Jabeur, 5e mondiale, n’a mis que 1 h 06 pour se débarrasser 6-1, 6-3 de la Française (17e), qui avait pourtant fait la plus forte impression jusqu’ici à Flushing Meadows, mais a été trahie par son mental, totalement paralysée par l’enjeu d’une première demie en grand chelem. La Tunisienne de 28 ans, sûre de sa force et très sereine, au contraire de Caroline Garcia, s’est créé à l’US Open une deuxième opportunité d’affilée de décrocher un premier Majeur, après son échec à Wimbledon.

Une volonté d’aller « jusqu’au bout » 

Première Africaine de l’ère open en finale à Flushing Meadows, elle sera opposée samedi à la Polonaise numéro 1 mondiale Iga Swiatek ou à la Biélorusse Aryna Sabalenka (6e). Native de Ksar Hellal, près de Monastir dans l’est du pays, Jabeur tentera de faire mieux que début juillet à Wimbledon, où elle s’était inclinée sur la dernière marche face à la Kazakhe Elena Rybakina. « Là-bas, j’avais l’impression de vivre un rêve. Ici, ça me semble plus réel, c’est probablement la force de l’habitude », a-t-elle souri en conférence de presse, estimant « être mieux armée pour aller au bout ici », à New York.

La meilleure saison de Jabeur 

« C’est une sensation extraordinaire. Après Wimbledon, il y avait beaucoup de pression sur moi. Je suis vraiment soulagée d’avoir confirmé mes résultats. La saison sur dur avait un peu mal commencé, je suis très heureuse d’être en finale ici », avait d’abord réagi sur le court la Tunisienne, qui avait en effet été sortie au premier tour à Toronto et au 2e à Cincinnati. De fait, Jabeur effectue la meilleure saison de sa carrière, puisqu’elle s’est adjugé deux des trois titres de son palmarès en avril à Madrid, puis en juin à Berlin, le premier datant de l’an passé à Birmingham. Elle a aussi cédé en finale à Rome et Charleston. Excellente en retour, Jabeur a converti les quatre balles de break qu’elle s’est procurées. Et elle a aussi été très solide au service, ne laissant qu’une opportunité à Garcia de le lui ravir, sans succès. « C’était très important de réussir le plus de services possible. Je suis vraiment contente qu’elle ne m’ait pas breakée à la fin. Mentalement, j’étais prête », a commenté Jabeur, avant de se projeter sur sa finale à venir. « J’espère qu’Iga et Aryna joueront pendant cinq heures », a-t-elle dit en souriant, avant de plus sérieusement se rappeler un principe de base : « la finale n’est pas une question de tennis, il faut la jouer ». Plus expérimentée, elle n’a pas manqué son rendez-vous new-yorkais, contrairement à la néophyte Garcia, face à laquelle elle avait l’avantage psychologique, puisqu’elle l’avait battue lors de leurs deux premières confrontations, au 1er tour de l’US Open 2019 et au 2e de l’Open d’Australie 2020. Ces succès s’ajoutant aux quatre remportés sur le circuit juniors en 2010 et 2011.

M M.

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