La Conférence et l’Exposition arabes et internationales des petites et moyennes entreprises (SMEX ALGERIA 2022) est de bon augure pour les investisseurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Ils sont d’ailleurs nombreux à exprimer leur grand intérêt pour le marché national, voire arabe et africain.
Par Massi Salami
Cette manifestation est organisée par le ministère du Commerce, en coopération avec l’Union arabe de développement des exportations industrielles (Auired). Elle se veut une occasion pour examiner les possibilités d’investissement en Algérie et établir des partenariats, ont souligné des participants à l’APS. Khadraoui Chemes-Eddine, P-dg de l’entreprise Jacket’s club, filiale du Groupe public des textiles et cuirs (Getex), a indiqué que cette conférence est une occasion pour trouver des sociétés nationales de sous-traitance, «ce qui nous permettra de nous y approvisionner pour répondre aux besoins de nos entreprises». La stratégie de son entreprise, a-t-il ajouté, est basée sur le partenariat avec des entreprises arabes dans le cadre des nouvelles orientations économiques du pays visant à encourager la prospection des marchés internationaux. Jacket’s Club a signé récemment plusieurs accords d’importation et d’exportation avec des entreprises tunisiennes, outre un autre accord dans le domaine de la formation avec l’Institut tunisien du textile, a-t-il souligné. Comme il a affirmé que les perspectives d’exportation de textiles et de prêt-à-porter algériens vers l’Afrique sont prometteuses. De son côté, Ali Bey Naceri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens, a salué la «grande» dynamique enregistrée ces derniers temps en Algérie par les PME, grâce au soutien de l’Etat et aux différents mécanismes mis en place au profit des porteurs de projets, ainsi que la levée des obstacles et la prise de mesures concrètes pour encourager et protéger l’investissement et la production nationale. S’exprimant sur la conférence, il dira qu’elle envoie «un message fort que l’Algérie est devenue une nouvelle destination pour les investissements étrangers arabes et africains, d’autant qu’elle est un espace attractif pour des partenariats productifs et fructueux et reflète la volonté de l’Algérie de développer l’activité de l’exportation». Pour sa part, Fadi Kadih, représentant de l’Union des industries manufacturières en Palestine, regroupant sept entreprises spécialisées dans les matériaux de construction, a affirmé que la participation des entreprises palestiniennes visait à prospecter les opportunités d’affaires et de partenariat commercial et d’investissement avec leurs homologues algériennes. Aussi, le directeur exécutif d’une entreprise omanaise activant dans le domaine des industries agroalimentaires, a mis en avant l’intérêt accordé par son entreprise à l’importation des produits algériens. Il a indiqué que sa participation à la foire et à la conférence lui permet de «connaître davantage le marché et le climat d’investissement en Algérie, un pays devenu ces dernières années plus attractif et favorable à l’investissement». Le directeur général de la Société africaine du commerce et des affaires mauritaniennes, Mohammed Ahmad Mostefa, a estimé, lui, que «la situation économique mondiale actuelle exige le développement des capacités arabes dans le domaine de l’industrialisation, l’investissement et la création de plusieurs partenariats», soulignant l’importance de l’Algérie «qui dispose d’une base industrielle importante permettant le renforcement des échanges économiques interarabes et interafricains, notamment en ce qui concerne les PME». L’objectif de sa société, qui a eu plusieurs partenariats «réussis» avec des sociétés algériennes, consiste à examiner la possibilité de lancer des projets communs dans le domaine de l’Agriculture, des Télécommunications et du Commerce.
M. S.
