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dimanche 19 mai 2024

Festival international de musique symphonique: Un public nombreux lors de la deuxième soirée

La deuxième soirée du Festival international de musique symphonique a été marquée par plusieurs prestations de haute facture. En effet, deux duos et un ensemble pour cordes ont été chaleureusement applaudis, dimanche soir, lors d’une soirée consacrée essentiellement au chant lyrique.

Par Abla Selles
Les orchestres du Japon, de France et d’Allemagne ont enchanté l’assistance avec des musiques de différents horizons, pleines de rythmes et d’émotions.
Trois formations représentant les pays à l’affiche se sont succédé sur la scène de l’Opéra d’Alger où le festival se déroule depuis le15 octobre, dans le cadre des célébrations du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.
La mezzo-soprano Taeka Hino et le pianiste Toshiki Usui, animant l’Ensemble «Yokohama Sinfonietta» du Japon, ont rendu une dizaine de pièces entre chants lyriques et prestation au piano en solo, après avoir fait part au nombreux public présent de leur «immense plaisir à se produire à Alger». Le duo a présenté une dizaine de pièces apaisantes et empreintes de douceur, de compositeurs exclusivement japonais pour la plupart.
Un répertoire qui a permis à Toshiki Usui de faire montre de toute l’étendue de son talent de virtuose, soutenant la voix cristalline et bien étoffée de Taeka Hino qui a enchanté l’assistance avec son timbre vocal doté d’une grande précision, et de conclure dans l’euphorie du moment avec «Habanera, l’amour est un oiseau rebelle» de Georges Bizet.
La France, représentée par l’autre mezzo-soprano Chloé Chaume, brillamment soutenue au piano par Célia Oneto Bensaid, «de père algérien», a-t-elle tenu à préciser, a marqué son passage avec dix pièces savamment choisies, entre chant lyrique et instrumental, rassemblant plusieurs grandes figures de la musique symphonique universelle. Georges Bizet, Jules Massenet, Jacques Offenbach, Franz Liszt, ou encore Claude Debussy et Franz Lehar, sont autant de grands compositeurs dont le génie créatif a été restitué par la virtuosité de Célia Oneto Bensaid.
Très applaudi en sa qualité d’invité d’honneur du 12e FCIMS, l’Ensemble allemand «L’arte Del Mondo», fondé en 2004 et inscrit dans la tradition dite ancienne, s’apparente à un orchestre de chambre car constitué de quatre pupitres d’instruments à cordes.
Dirigée d’une main de maître par Ehrhardt Werner, la vingtaine d’instrumentistes de cet ensemble a rendu dans la rigueur académique et la précision des grandes écoles de musique, trois pièces de quatre mouvements chacune. Les pièces «Sinfonie e-moll» d’Arthur Zimmermann, «Exultate, Jubilate, KV 165» de Wolfgang Amadeus Mozart et «Sinfonie N° 49, La Passione» de Franz Joseph Haydn, ont été rendues dans une ambiance solennelle qui a mis en valeur la voix présente et pure de la mezzo-soprano Sophie Bareis, portée par le son plein du coup d’archet de l’ensemble des musiciens.
Il est à noter que le 12e Festival international de musique symphonique se poursuit jusqu’au 20 octobre courant.
A. S.

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