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mardi 19 mars 2024

Clôture de la 17e session de la Conférence de l’UPCI: La déclaration d’Alger adoptée, soutien indéfectible à la cause palestinienne

La 17e Conférence de l’Union des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), dont les travaux ont pris fin lundi soir à Alger, a été sanctionnée par la «Déclaration d’Alger» qui a mis en avant le soutien à la revendication concernant l’obtention par la Palestine de la qualité de membre à part entière aux Nations unies (ONU).Les participants à cette session organisée sous le slogan «Le monde musulman et les enjeux de la modernisation et du développement», ont mis l’accent sur «le soutien indéfectible à la cause palestinienne et la préservation d’Al-Qods ainsi que leur soutien au peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes intangibles, son droit à l’autodétermination et son droit au retour à sa terre». La Déclaration a affirmé la «revendication concernant l’obtention par la Palestine de la qualité de membre à part entière au sein de l’ONU», tout en rappelant la résolution adoptée par l’Assemblée générale (AG) de l’ONU appelant la Cour internationale de justice à émettre un avis consultatif sur l’occupation sioniste. Les participants ont appelé la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à «assumer sa responsabilité et à agir en urgence pour assurer la sécurité des civils palestiniens et préserver leurs droits et libertés essentiels ainsi que leurs lieux saints, conformément à la légalité internationale». Du côté palestinien, l’Union a appelé les factions palestiniennes au «respect de la Déclaration d’Alger et à la poursuite de leurs efforts pour faire face, ensemble, aux politiques de l’entité sioniste et ses pratiques illégales, notamment ses violations contre la Mosquée d’Al-Aqsa, en sus des violences contre les fidèles désarmés». Ils ont plaidé, dans ce sens, à «l’arrêt immédiat de la violation par les sionistes au droit international, la levée de l’embargo imposé à Ghaza ainsi que la suspension de toutes les activités expansionnistes mettant fin à l’oppression exercée contre les civils palestiniens». Par ailleurs, les participants ont souligné à travers ce document «l’importance de renforcer l’action commune pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui guettent la paix et la sécurité mondiales», réitérant leur appel à «consolider la coopération internationale et régionale entre les pays membres en matière de lutte contre le terrorisme par la mise en place d’une stratégie globale de lutte efficace contre ce fléau». Ils ont appelé aussi au «respect des spécificités culturelles et civilisationnelles de chaque société et au rejet de tout comportement ou pratiques étrangers».

La nécessité d’une solution immédiate à la crise des réfugiés et des migrants
Concernant la crise des réfugiés et des migrants, les participants ont insisté sur l’impératif de trouver «une solution immédiate» à cette crise qui constitue «une menace pour la paix et la sécurité internationales», et ce, à travers «la satisfaction des besoins des pays d’origine des migrants en ce qui concerne l’accès aux différents services essentiels, tels que le raccordement à l’eau et à l’électricité». Concernant le développement durable, la «Déclaration d’Alger» a appelé la communauté internationale à «œuvrer ensemble en vue de renforcer la coopération internationale et accélérer la concrétisation de ses objectifs», et ce, afin de «répondre de manière appropriée aux besoins des pays en voie de développement, notamment ceux qui souffrent de la crise alimentaire, des changements climatiques, de la perte de la biodiversité et de désertification, en sus des autres formes de dégradation environnementale».

Création d’un Comité des amis du président de l’Union
Il a également été décidé de «créer une commission des amis du président de l’Union», composée de la troïka et de trois membres, chacun représentant un groupe géographique (africain, asiatique et arabe), en plus du secrétaire général, dont l’objectif suprême est de «contribuer à l’instauration de la concorde et à la protection des intérêts de la nation musulmane». Le document a annoncé le lancement d’une stratégie de coopération entre les pays membres en matière de sécurité cybernétique pour renforcer la sécurité intellectuelle des pays du monde musulman, outre la création d’un Centre des études et recherches sur l’immunité intellectuelle musulmane en Algérie avec pour mission «la protection du legs intellectuel musulman contre toute atteinte ciblant ses fondements ou visant à remettre en cause ses bases solides». Le document a annoncé, en outre, l’entame de la création d’un incubateur des start-up, dont le but est de «promouvoir les projets innovants en faveur des jeunes».

Meriem B.

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