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dimanche 19 mai 2024

Avec un taux de réussite de 58,75 %: Les bacheliers font moins bien que ceux de 2021

Les résultats du Bac ont pu enfin être annoncés hier. Une délivrance après près d’un mois d’attente et d’angoisse à espérer être parmi les lauréats de la cuvée 2022.

Par Meriem Benchaouia

Une attente longue, épuisante pour les nerfs des futurs bacheliers et pour leur entourage. Effectivement, ce sont parfois les parents qui sont le plus inquiets. Car bien que le bac apparaisse aujourd’hui comme un examen «dévalorisé», ils craignent que leur progéniture n’obtienne pas ce sésame face à un marché de l’emploi difficile. Le taux de réussite pour la session juin 2022 a atteint 58,75 %, a annoncé, hier, le ministère de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. Ce taux global est inférieur à celui de l’année précédente qui était de 61,17 %. Lors d’une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats officiels, le ministre a souligné que la moyenne d’admission a été fixée cette année à 9,50/20, en tenant compte des conditions sanitaires induites par la pandémie du nouveau coronavirus qui a influé sur l’état psychologique des élèves depuis 2020. La plus grande moyenne au Bac 2022 a été obtenue par la candidate Imane Belabas de Batna (19,55/20). «743 509 candidats répartis sur 2 580 centres d’examen ont passé les épreuves du baccalauréat session 2022 dans de bonnes conditions et dans le strict respect du protocole sanitaire». Par ailleurs, 6 100 détenus ont passé les épreuves du baccalauréat (Session juin 2022) au niveau de 47 établissements pénitentiaires à l’échelle nationale, dont 5 953 hommes et 147 femmes, répartis sur 6 filières. Le premier responsable du secteur s’était félicité, en juin dernier, que cette édition a été «excellente» et que le nombre des cas de triche a «grandement reculé», et ce, grâce aux efforts de l’Etat à travers plus de 2 500 centres d’examen répartis à travers le territoire national. Les tentatives de triche et les cas de fuite des sujets à travers les réseaux sociaux ont notamment été révélés par l’Organe national de lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication, lequel a alerté les services de la police judiciaire. En effet, quelques cas de triche ont été toutefois enregistrés et leurs auteurs sévèrement sanctionnés. Les personnes impliquées ont ainsi été condamnées par des tribunaux, à diverses peines allant jusqu’à 18 mois de prison ferme, assortis d’une amende de 200.000 DA. Le 15 juin, le tribunal d’Adrar a condamné à deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 200 000 DA, un homme pour diffusion de réponses d’épreuves du baccalauréat. La veille, quatre personnes ont été condamnées par les tribunaux de Khenchela et Ouled Rechache à deux mois de prison avec sursis et un an de prison ferme pour diffusion de sujets du baccalauréat par l’usage de moyens de télécommunication.

M. B.

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