L’association de musique andalouse El Djenadia de Boufarik a honoré en premier programme la soirée à la salle SIM qui a pris son rythme de croisière en ce mois de ramadhan. 18 éléments étaient sur scène et chacun allait de son rôle. Nouba zidane et khlassat comblèrent l’assistance où des familles entières remplissaient les sièges à la grande joie de Abdelkader Essemiani, le jovial président de l’association. Profitant justement de sa présence, quelques questions lui ont été posées.
Par Abdelkrim Mekfouldji
Le Jour d’Algérie : C’est votre première soirée du mois de ramadhan ?
M. Essemiani : Non, nous nous sommes déjà produits par deux fois dans la wilaya de Blida, l’une d’elles à Oued El Alleug. Nous allons encore nous produire à Boufarik le 26, ville de l’association où il y aura plusieurs tours de chants avec évidemment Meriem Si Ahmed et Ikram Aït Ali, auxquelles sera rajouté en prime un chanteur chaabi. Il y aura également un passage à la salle Ibn Zeydoun à Riadh El Feth, passage prévu à la fin du mois de mars, le 29 pour être précis.
Le budget de l’association arrive-t-il à couvrir les frais ?
Impossible ! Les budgets alloués par la commune de Boufarik et par la DJS de Blida permettent de couvrir tout juste les frais de roulement de l’association. Nous avons des instruments, leur entretien, les costumes et nous avons reçu de nouvelles adhésions, portant le nombre à plus de 120 élèves, répartis en trois niveaux : initiation, moyen et supérieur. Nous disposons d’un étage à la salle Tassili pour les répétitions. Cette dernière est bien aménagée. La formation suit son cours et le nouveau bureau s’attelle à maintenir la dynamique actuelle.
Les activités après le mois de ramadhan ?
Nous travaillons dans une relation amicale avec une association italienne et nous collaborons dans le cadre de programmes d’aide aux enfants nécessiteux avec la fourniture de lunettes et autres formes d’aide concrète qui s’achèvent par la présentation de programmes musicaux, à la grande joie des habitants des lieux visités.
A. M.
