Plus de 10 000 personnes ont été arrêtées au Zimbabwe, depuis mardi dernier, pour avoir violé les nouvelles restrictions mises en place pour freiner la troisième vague du Covid-19, a indiqué, hier, la police zimbabwéenne.
Par Mourad M.
«Après l’annonce par le Président Emerson Mnangagwa, mardi, d’un confinement de niveau quatre, qui comprend un couvre-feu du crépuscule à l’aube, la police a renforcé ses interventions dans le pays pour veiller au respect des nouvelles restrictions», a déclaré le porte-parole de la police, Paul Nyathi.
Il a ajouté que les derniers chiffres montrent que depuis le durcissement du confinement, la police zimbabwéenne procède à l’arrestation d’environ 3 000 personnes par jour.
Des dizaines de personnes ont été arrêtées vendredi soir dans le centre de la capitale Harare pour s’être rassemblées dans des restaurants ou des cafés, a-t-il poursuivi.
Il a ainsi mis en garde que de plus en plus de personnes ne respectent pas les règles sur les masques faciaux et la distanciation sociale, ce qui a créé plusieurs foyers de contaminations, notamment dans les églises et les universités.
Le Zimbabwe se trouve au milieu d’une troisième vague d’infections au Covid-19 avec plus de 1 000 cas par jour. Le pays a enregistré depuis le début de la pandémie plus de
54 000 cas positifs et 1 878 décès. D’autre part, le Zimbabwe a vacciné 1,3 million de personnes, soit 3,8 % de la population totale, estimée à 15 millions d’habitants.
M. M.