Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, a mis l’accent, mardi à Alger, sur l’impératif de «mettre en valeur et préserver l’artisanat», patrimoine culturel et civilisationnel de l’Algérie, afin de le préserver de la disparition et du vol.
Inaugurant la galerie Mohamed-Lamdji à l’Agence nationale de l’artisanat traditionnel (Anart), en compagnie de la ministre de la Culture et des Arts, Wafa Chaâlal, à l’occasion de la Journée nationale de l’artisan célébrée le 9 novembre, le ministre a salué «les efforts déployés par les artisans, ces créateurs et innovateurs, dans la préservation de ce patrimoine authentique», soulignant «l’impératif de mettre en valeur les produits artisanaux et les protéger de la disparition, car constituant la culture et l’authenticité des Algériens».
Qualifiant cette galerie de «musée où sont réunies diverses pièces nées sous les doigts d’artisans qui opèrent avec dextérité et professionnalisme», le ministre a mis en évidence «le lien si étroit entre l’industrie artisanale, la culture et le tourisme».
Il faudrait, toutefois, œuvrer à la commercialisation des produits artisanaux qui sont de qualité et exposés dans plusieurs salons internationaux.
De son côté, la ministre de la Culture a jugé vital de «protéger le patrimoine culturel et artisanal en le classant au niveau national et mondial», rappelant les efforts consentis jusque-là pour le classement de la Chedda tlemcénienne au patrimoine de l’Unesco.
Un travail colossal est à pied d’œuvre pour le classement d’autres habits traditionnels comme biens immatériels, sachant que l’Algérie recèle «une richesse culturelle et civilisationnelle qu’il faudra justement protéger contre le vol», a-t-elle soutenu.
Dalil Y.