«Nous n’avons pas reçu d’appel officiel des autorités saoudiennes concernant le retour du Hadj cette saison», a indiqué le ministre des Affaires religieuses, ajoutant que «tant que la situation épidémiologique ne s’améliorera pas et l’espace aérien reste toujours fermé, il n’est pas possible de parler d’ouverture du Hadj».
S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a expliqué, concernant le retour du Hadj pour l’année en cours, que «pour le moment et devant la situation épidémiologique que connaît notre pays, il n’est pas possible de parler de Hadj», ajoutant : «On va attendre que la situation s’améliore, ce qui n’est pas le cas en ce moment, pour ensuite envisager le retour du Hadj». «D’ailleurs, nous n’avons pas reçu d’appel officiel des autorités saoudiennes concernant le retour du Hadj cette saison», a-t-il indiqué à ce propos. Pour rappel, l’Arabie saoudite a annoncé dimanche dernier son intention d’organiser les rituels du Hadj cette année dans des conditions préventives spécifiques, après son annulation en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. En outre, le ministre des Affaires religieuses a indiqué que durant ce mois de ramadhan «les mosquées, à l’exception de certains cas isolés, ont été des exemples les plus fascinants en adhérant aux mesures préventives et en maintenant le protocole de santé contre le Covid-19». «L’engagement envers les mesures de prévention pendant les prières de tarawih reflète un sentiment de civisme et de sensibilisation chez les citoyens», a-t-il déclaré. Il a, à ce propos, renouvelé son appel aux citoyens qui fréquentent les mosquées à adhérer aux mesures préventives et à prendre les précautions nécessaires pour se protéger. En outre, concernant Zakat El-Fitr, le ministre a rappelé qu’elle a été fixée cette année à 120 DA par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, soit un «saâ» (une mesure de 2 kg) de nourriture. D’autre part, l’invité de la Chaîne1 a salué l’expérience de la plateforme numérique algérienne «Miqraa», destinée à la communauté nationale à l’étranger et à ceux qui souhaitent apprendre le Coran dans les pays du Sahel et en Afrique. Il est à noter que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, dimanche dernier à Alger, que «cette plateforme virtuelle cible particulièrement la communauté algérienne établie à l’étranger ainsi que les frères issus des pays du Sahel et de l’Afrique qui désirent apprendre le Coran». Revenant sur les conditions dans lesquelles cette plateforme algérienne a été lancée, Belmehdi a fait savoir que «Miqraa a été conçue, dans une première étape, suite à la fermeture des mosquées et des écoles coraniques dans le cadre des mesures de prévention contre la propagation du nouveau coronavirus», ajoutant qu’«en dépit de la gravité de la pandémie, des projets scientifiques, cognitifs et de services ont été réalisés l’année dernière et jusqu’à présent, dont la Miqraa». La plateforme numérique algérienne de récitation du Coran «Miqraa» tend, via son site électronique encadré par une élite de chouyoukh spécialisés et chevronnés en matière d’enseignement du Coran et ses sciences, à faciliter l’accès des différentes franges de la société à l’apprentissage du saint Coran et ses sciences via les techniques modernes et les techniques de récitation et de psalmodie selon «Riwayat Warch» et autres.
Thinhinene Khouchi