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mercredi 17 avril 2024

Vaccination

Les États-Unis sont le pays à recenser le plus de morts dus au Covid-19 avec déjà plus de 500 000 décès et près de 30 millions de cas enregistrés. Pourtant, ils sont aussi l’un des pays où l’on se méfie le plus des vaccins contre le nouveau coronavirus. Fervent promoteur du vaccin, dont il a lui-même profité il y a déjà quelques semaines, le président américain Joe Biden a tenu une fois encore, lors d’une visite vendredi dans une usine Pfizer fabriquant un vaccin contre le coronavirus, à assurer aux Américains que le remède était sûr et qu’il serait la clé vers la fin de la pandémie. Le démocrate, qui a fait de la lutte contre le Covid-19 son cheval de bataille depuis son investiture à la tête des USA le 20 janvier dernier, s’est adressé à ceux de ses compatriotes se disant sceptiques sur les vaccins, qui ont été produits à une vitesse record face à la crise sanitaire mondiale. «Les vaccins sont sûrs. S’il vous plaît, pour vous, votre famille, votre communauté, ce pays, prenez le vaccin quand ce sera votre tour et qu’il sera disponible. C’est comme ça que nous vaincrons cette pandémie», a dit le Président américain, assurant que les compagnies fabriquant les vaccins étaient «méticuleuses». «S’il y a un message à faire parvenir à tout le monde dans ce pays, c’est celui-ci : les vaccins sont sûrs», a-t-il insisté. «Il n’y a jamais, jamais, jamais eu de défi logistique plus grand que ce que nous essayons de faire, mais nous sommes en train d’y arriver», a-t-il encore dit à propos de la distribution des précieux flacons et des injections. Selon le Président, l’objectif d’administrer un million d’injections par jour pour arriver à 100 millions pendant les 100 premiers jours de son mandat est en bonne voie pour être dépassé, avec une moyenne actuelle de 1,7 million d’injections quotidiennes. Avec un bilan dépassant le demi-million de morts aux États-Unis, Joe Biden a dit ne pas vouloir se risquer à des prédictions sur la date de la fin de la crise. Mais il a affirmé que 600 millions de doses (assez pour couvrir presque tout le pays) devraient être prêtes d’ici la fin juillet. «Je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d’ici la fin de cette année. Si Dieu le veut, ce Noël sera différent de celui qui l’a précédé, mais je ne peux pas m’y engager», a-t-il dit. Reste que ces bonnes paroles ne seront probablement pas suffisantes pour convaincre les plus sceptiques contre le vaccin. Au final, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs, à moins d’adopter des politiques de vaccination coercitives, il sera difficile de convaincre 100 % des populations de s’y soumettre volontairement, alors que depuis quelques semaines le vaccin AstraZeneca fait parler de lui pour ses effets secondaires multiples.

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