L’université Oran2 «Mohamed-Benhmed» a ouvert un «grand chantier» pour le développement du téléenseignement, entamé au cours de la crise du covid-19, a indiqué avant-hier la chargée de communication de cet établissement universitaire. L’université Oran 2 avait commencé depuis le 23 août 2020 à dispenser des cours à distance pour les étudiants de fin de cursus : doctorants, deuxième année Master ainsi que les troisièmes années licence, rappelle Mme Nadia Benachour, ajoutant que ces trois paliers sont en fin de graduation et d’obtention de leurs diplômes. Pour les autres paliers, les cours à distance, via la plateforme «Moodle», ont été dispensés de façon régulière, «ce qui ouvre de nouvelles perspectives d’enseignement, vu que le télétravail et téléenseignement se sont avérés des moyens pédagogiques très concluants». Le téléenseignement, qui a donné de bon résultat, constitue ainsi pour l’université Oran 2 un nouveau chantier à mettre à profit des enseignants et des étudiants, note-t-on de même source. Pour les soutenances de Master, les mesures exceptionnelles fixées par l’arrêté 633 du 26 août 2020, permettant de soutenir à distance ou en présentiel avec l’accord des comités pédagogiques et scientifiques, l’université d’Oran 2 a laissé le choix aux étudiants quant à la date et aux modalités de la soutenance, explique-t-on encore. Si les télé-cours ont eu un «grand succès» auprès des étudiants, la soutenance à distance n’a toutefois pas séduit grand monde, les appréhensions de la mauvaise connexion et d’éventuels problèmes techniques étant la principale cause, explique Mme Nadia Benichou. La majorité des soutenances de master et doctorat ont eu lieu en présentiel, à huis clos, contre 15 % d’étudiants qui ont choisi une autre option qui consiste à déposer leurs thèses au niveau de l’administration, qui seront examinées et noté par le conseil scientifique sans la présence de l’étudiant. Une commission pour le développement du chantier du téléenseignement a récemment été constituée au niveau de l’université pour étudier les différents mécanismes, et commencer à former les porteurs du nouveau projet, a-t-on indiqué.
Wahiba H.