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samedi 25 mars 2023

Université de Mostaganem 7e Conférence internationale sur le traitement de l’image incontournable

Le traitement de l’image et du signal et de leurs applications ont été les thèmes abordés cette semaine lors de la 7e Conférence internationale
(IEEE )qui s’est déroulée à l’Institut de l’Enseignement (INES) de l’Université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem. Cette 7e édition de l’IEEE s’est poursuivie durant deux jours, traitant diverses sessions sur les approches de l’imagerie et ses traitements, la télécommunication, l’ingénierie thématiqu le signal du traitement biomédical et les modes d’applications des dites approches. Cette rencontre scientifique a été présidée par le recteur de l’université Abdelhamid-Ibn-Badis, Yagoubi Belabbes, assisté par : Malika Mimi, Abdeldjalil Ouhabi, Abdelmalik Taleb Ahmed, professeurs hospitalo-universitaires. Le Professeur Habib Zaidi, de l’Hôpital universitaire de Genève, a développé le rôle émergent de l’apprentissage en profondeur de l’imagerie médicale multimodale. Dans son exposé, il a cadré l’ensemble des techniques d’imagerie qui ont pour but de mesurer le cerveau en action et de définir, pour un état donné du cerveau, où et quand les neurones sont actifs. Cet illustre académicien évoquera surtout le côté technique du sujet, affirmant que les techniques d’imagerie ont des résolutions spatiales et temporelles différentes. Parce que, dira-t-il, «la mise en correspondance de ces images permet alors de tirer partie des caractéristiques de chacune d’elles, augmentant ainsi notre connaissance. Cette imagerie multimodale est spécialement utilisée lors de l’évaluation préchirurgicale de l’épilepsie où tous les moyens sont mis en œuvre pour délimiter au mieux le foyer épileptique». L’intervention des autres conférenciers a tourné autour de l’imagerie qui a une place importante dans la prise en charge des démences. Il a été évoqué que l’IRM morphologique, qui doit comporter des séquences 3D T1 avec reconstructions coronales, FLAIR, T2, diffusion et écho de gradient T2 ou T2* est recommandée dans le bilan initial. On précisera, par ailleurs, que l’imagerie métabolique cérébrale étudiant la perfusion en TEMP, la perfusion en IRM (ASL) ou le métabolisme glucidique en TEP, est une aide dans les démences atypiques. L’IRM, nous apprend-il, permet d’envisager une approche physiopathologique du diagnostic, dans la perspective de thérapeutiques ciblées. Quand à l »imagerie multimodale, elle a pris une part importante du débat entre les spécialistes pour dire que par le système intégré TEP-IRM on bénéficie de la possibilité d’optimisation des deux méthodes grâce à leur complémentarité. Les conférenciers ont également fait une présentation à travers les images sur l’utilisation dans les techniques d’intelligence artificielle pour l’imagerie médicale avec quelques contributions à l’imagerie médicale multimodale et interventionnelle celle qui porte sur des méthodologies que l’on retrouve traditionnellement en vision artificielle : segmentation, recalage, suivi et détection de changements, reconstruction géométrique et ajustement de modèles, mesure de paramètres à partir des images. Un apport d’appoint sur l’intelligence artificielle lié à la problématique de l’imagerie médicale est venu en soutien aux utilisations des nouveaux équipements d’imagerie médicale acquis au niveau du nouveau EHU de Mostaganem.

APC de Mostaganem : les 14 délégués trop distants de leurs missions d’élus
En la nouvelle Assemblée populaire communale de Mostaganem les citoyens allaient y croire. Les citoyens ont longtemps attendu un équipe qui sache métamorphoser leurs quotidiens. Une équipe qui prendra la peine de changer leur cadre de vie, d’améliorer leur environnement mais surtout une équipe qui releverait un défi. Le défi de développer cette capitale de wilaya avec une feuille de route dument élaborée. Mais il semblerait que c’est impossible. Les électeurs ont cru avoir une composante prometteuse de l’Algérie nouvelle. Mais même avec un potentiel jeune et instruit, la machine semble ne pas pouvoir démarrer. Mostaganem, une ville méditerranéenne aux grandes aspirations, se retrouve avec un centre- ville clochardisé, sans équipements urbains, sans espaces verts adéquats, sans signalisation routière dûment matérialisée, un éclairage chétif, sans embellissement, sans voirie carrossable, soit un cadre de vie prosterné. On a cru comprendre qu’à travers les quartiers, des délégués élus au nombre de 14 ont installé leurs quartiers généraux (QG) au niveau des antennes administratives. On s’était dit tant mieux, c’est une stratégie qui permettrait à chacun de ces représentants du P/APC de prendre en charge les habitants. On avait félicité l’initiative du maire et avait pensé que, désormais, le nouveau dans la gestion s’installe. Les délégués vont travailler d’abord sur des projets de développement visant à améliorer le cadre de vie de ces populations qui n’ont pas encore vu passer le progrès. Des quartiers comme Tigditt, Plateau marine, El Arsa, El Houria, Djebli l’ancien, etc ., vont enfin profiter d’actions concrètes. Quatorze élus c’est une force qui pourrait dénouer tant de problèmes desquels souffrent certains habitants de cette commune. La santé, le transport, la voirie, l’assainissement, les écoles, l’éclairage public et autres, sont les difficultés ennuyeuses qui reviennent souvent sur la fiche des revendications. Il n’y a qu’à les observer sur la Toile via les réseaux sociaux. Malheureusement, ces 14 délégués passent la journée à signer les documents administratifs comme s’ils étaient des officiers de l’état civil… C’est décevant, car ces cadres élus pour autre chose se sont convertis en employés de bureau. Personne n’a encore compris les motifs pour lesquels des élus officient une tâche qui n’est pas du tout la leur. Eux-mêmes ne le comprendront jamais. Celui qui a instauré cette politique n’a toujours pas compris le rôle d’un élu. Ce n’est pas intelligent car la même politique a été adoptée pendant les 5 années du mandat précédent mais avec un résultat nul. La commune de Mostaganem ne manque pas d’effectifs pour que des élus s’installent dans les antennes administratives. Le maire doit revoir cette fiche s’il veut rendre efficace l’action communale de développement.
Lotfi Abdelmadjid

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