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mercredi 22 mars 2023

Ukraine: Rapatriement de 76 ressortissants algériens

 Soixante-seize ressortissants algériens sont arrivés jeudi soir à Alger en provenance de Bucarest, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune portant rapatriement de tous les ressortissants algériens désirant rentrer au pays en raison du conflit en Ukraine.

Ils ont été accueillis à leur arrivée à l’aéroport international d’Alger, à bord d’un vol d’Air Algérie, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration aux médias, M. Lamamra a indiqué que « l’opération d’aujourd’hui est la première du genre et que d’autres vols sont prévus dans les prochains jours ». « Les services de nos ambassades sont mobilisés au niveau des frontières avec l’Ukraine pour faciliter le transit des ressortissants vers la Roumanie, la Hongrie et la Pologne », a souligné le chef de la diplomatie algérienne, notant toutefois « que le rapatriement ne se fait pas de façon obligatoire, mais en tenant compte du désir de nos ressortissants de rentrer ou non au pays ». Il a précisé, à ce titre, « que beaucoup de ressortissants algériens qui sont arrivés dans les capitales des pays suscités n’ont pas voulu être rapatriés dans le vol d’aujourd’hui, alors qu’il y a eu assez de places ». « Certains espèrent peut-être retrouver les bancs des universités prochainement, d’autres ont décidé de rester pour d’autres raisons », a expliqué le ministre, réaffirmant toutefois « que les ambassades et les consulats d’Algérie restent tout à fait disposés à prendre en charge tout Algérien désirant renter au pays ».

La plus grande centrale nucléaire d’Europe tombée aux mains de la Russie

 

La centrale de Zaporijia a été touchée dans la nuit par des frappes russes. Un incendie s’est déclaré, avant d’être éteint dans la matinée. Les niveaux de radioactivité restent inchangés, selon les autorités.

L’armée russe s’est emparée aujourd’hui de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités régionales. Le personnel de la centrale, située dans la ville d’Enerhodar, inspecte l’état des réacteurs pour s’assurer que les protocoles de sécurité sont respectés, ont-elles ajouté. La centrale, qui compte six réacteurs nucléaires, a été touchée dans la nuit par des frappes russes. Un bâtiment a pris feu, faisant craindre une immense catastrophe nucléaire. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a sonné l’alerte sur Twitter dans la nuit : « L’armée russe tire de tous côtés sur la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Le feu s’est déjà déclaré. S’il explose, il sera dix fois plus gros que Tchernobyl ! Les Russes doivent immédiatement cesser de tirer, autoriser les pompiers à entrer, et établir une zone de sécurité ! »

Le président ukrainien condamne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de recourir à « la terreur nucléaire » et a appelé à « une action européenne immédiate » pour « empêcher que l’Europe ne meure d’un désastre nucléaire ». « Nous alertons tout le monde sur le fait qu’aucun autre pays hormis la Russie n’a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C’est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l’histoire de l’humanité. Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire », a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne. « L’Ukraine compte quinze réacteurs nucléaires. S’il y a une explosion, c’est la fin de tout. La fin de l’Europe. C’est l’évacuation de l’Europe », a-t-il poursuivi. « Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l’Europe ne meure d’un désastre nucléaire », a ajouté le président ukrainien.

 Kiev et Moscou s’accordent sur des « couloirs humanitaires »

L’Ukraine et la Russie ont convenu jeudi, à l’issue d’une deuxième session de pourparlers, d’organiser des « couloirs humanitaires » pour l’évacuation des civils des zones de combats, ont annoncé les deux parties. « La deuxième session de négociations est terminée. Malheureusement, il n’y a pas encore les résultats escomptés pour l’Ukraine. Il n’y a qu’une solution pour organiser des couloirs humanitaires », a écrit sur Twitter un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak. « La seule chose que je peux dire est que nous avons discuté en détail des aspects humanitaires parce que beaucoup de villes sont actuellement encerclées » par les forces russes, a-t-il ajouté. La mise en place de ces couloirs humanitaires inclut « la possibilité d’un cessez-le-feu temporaire pendant la période d’évacuation » a-t-il précisé.

Meriem Benchaouia 

 

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