La décision du limogeage du ministre tunisien de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, visait à «assurer le bon fonctionnement de l’institution sécuritaire et sa protection contre toute tentative d’infiltration», a précisé, mercredi soir, le Chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, cité par l’agence de presse TAP.
Par Moncef Gh.
«Le ministre limogé, Taoufik Charfeddine, a procédé à de nouvelles nominations et limogeages sans pour autant revenir au Chef du gouvernement», a-t-il justifié dans une déclaration aux médias à l’issue d’une réunion, au siège du département, avec les chefs des différents corps sécuritaires, selon la même source.
D’après Mechichi, toutes les nominations et limogeages opérés à son insu ont été annulés. «Nous rejetons toute tentative de déstabilisation de l’institution sécuritaire», a-t-il lancé.
Par ailleurs, M. Mechichi a indiqué que sa réunion avec les hauts cadres du département de l’Intérieur avait porté sur la situation sécuritaire dans le pays qui, selon lui, demeure sous la menace terroriste.
La rencontre a aussi permis de passer en revue les moyens d’appuyer la stratégie nationale en matière de lutte contre la pandémie de coronavirus, selon la même source.
M. Gh.