Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie et le ministère du Commerce et du Développement des exportations ont annoncé, lundi, un ajustement partiel des prix de vente au public de certains produits pétroliers en Tunisie, à partir de minuit, rapporte l’agence TAP. Il s’agit d’augmenter de 60 millimes le prix de l’essence sans plomb. Ainsi le nouveau prix sera fixé à 2.155 millimes/litre, selon un communiqué conjoint. Le prix du Gasoil ordinaire sera également augmenté de 50 millimes. Ce qui ramène le nouveau prix à 1655 millimes. Pour ce qui est du Gasoil sans souffre, le prix connaîtra une hausse de 55 millimes/litre. Le nouveau prix sera fixé ainsi à 1860 millimes. Les prix des autres produits pétroliers comme le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) demeurent inchangés, précisent les deux ministères. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Nouira Gonji, avait récemment indiqué que l’ajustement automatique des prix des hydrocarbures (à la hausse ou à la baisse) est fixé à 3% au lieu de 5% sur toute l’année 2022, affirmant que l’Etat a mis en place des politiques visant à atténuer le déficit énergétique. Elle avait affirmé aux journalistes, que la révision des prix des hydrocarbures va concerner l’essence, l’essence sans plomb et le Gasoil, mais pas les bouteilles de gaz domestique préserver le pouvoir d’achat des catégories à revenu limité.
UGTT : Des syndicalistes appellent à la non-tenue du congrès prévu ce mois-ci
Des syndicalistes ont lancé une initiative appelant à renoncer à la décision d’organiser le congrès national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) prévu au cours de la deuxième quinzaine de février prochain, et à ouvrir un véritable dialogue entre les syndicalistes en faveur d’une réflexion commune en vue de préserver l’indépendance de l’organisation ouvrière et garantir la démocratie au niveau de sa gestion.
Et ils ont estimé, dans le cadre de cette initiative, que la non tenue de ce congrès et l’annulation du dernier amendement du statut de l’UGTT permettront à la centrale syndicale de préserver sa crédibilité et d’empêcher toute tentative d’ingérence des autorités dans les affaires internes de l’union. Ils ont appelé à l’ouverture d’un véritable dialogue pour rétablir de bonnes relations entre les syndicalistes et préserver le rayonnement de la centrale syndicale, rappelant la décision judiciaire invalidant les résultats du congrès extraordinaire non électif organisé par l’UGTT. Les signataires du document, dont le secrétaire général adjoint de l’UGTT, chargé du secteur privé, Mohamed Ali Boughdiri, le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lasaad Yaakoubi et d’autres syndicalistes, dont Kassem Afia, Amal Betayyeb, Mohamed Syoud, Ihab Hajji, Mourad Allala ont affirmé que cette initiative intervient dans le contexte de la crise que traverse actuellement l’organisation ouvrière.
Ils ont tenu la direction actuelle de l’organisation responsable du « non-respect des bases les plus élémentaires du jeu démocratique. Le tribunal de première instance de Tunis avait rejeté, le 25 novembre 2021, la décision émise par le conseil national de l’UGTT, tenu les 24,25 et 26 août 2020 appelant à la tenue d’un congrès extraordinaire non électif.
Le secrétaire général adjoint chargé des affaires juridiques de la centrale syndicale, Hfayedh Hfayedh, avait précisé, dans une déclaration précédente à la TAP, que ce jugement n’aura pas d’effet sur la tenue du congrès de l’union en février prochain étant donné qu’il a été prononcé en première instance et qu’il est susceptible de recours. Lors de son congrès extraordinaire tenu en juillet 2020, l’union a adopté l’amendement de l’article 20 du statut de l’union selon lequel les membres du bureau exécutif national auront le droit de présenter leur candidature pour plus de deux sessions consécutives.
13 décès et plus de 2.500 nouvelles contaminations par le coronavirus en 24 h
La Tunisie a enregistré 13 décès supplémentaires et 2.574 nouvelles contaminations par le coronavirus sur un total de 8.740 analyses effectuées ces 24 heures, a annoncé hier, le ministère de la Santé. Dans son bilan quotidien sur la situation épidémique dans le pays, le ministère a souligné que depuis l’apparition de la pandémie en Tunisie en mars 2020, plus de 909.000 cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés et que le nombre de victimes du virus a atteint 260.288 morts. Le nombre total de personnes hospitalisées dans des établissements de santé publics et privés s’est élevé, selon la même source, à 1.062 dont 195 se trouvent en réanimation et 53 sont placées sous respirateur artificiel.
Moncef B.