Le Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné, hier, l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, à une peine de dix ans de prison ferme dans une affaire de corruption où il est poursuivi avec son fils et d’autres accusés. Le fils de Tahar Khaoua, Zakaria, a écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme avec la confiscation de tous les avoirs et biens immobiliers des accusés. Tahar et Zakaria Khaoua ont également été condamnés à verser solidairement au Trésor public 100 millions de dinars. Une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars a, par ailleurs, été prononcée contre l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani, accusé dans la même affaire. Pour le délit de non-dénonciation, une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une amende de 100 000 dinars a, en outre, été prononcée contre l’ancien directeur de l’Agence CPA de Batna, Abdelaziz Abdelhak. Les autres accusés dans cette affaire ont été acquittés par le tribunal qui a ordonné la mainlevée de leur contrôle judiciaire. Les coaccusés dans cette affaire sont notamment poursuivis pour trafic d’influence en vue d’obtenir d’indus avantages, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et faux témoignages.
5 ans de prison requis contre Djamel Ould Abbes
Le procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, hier, une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbes, dans une affaire de corruption lorsqu’il était à la tête du secteur. Le représentant du parquet a également requis contre Ould Abbes le versement d’une amende de trois millions de DA et la confiscation de tous ses biens.
L’ancien ministre est poursuivi pour «dilapidation de deniers publics, suite au détournement avéré de fonds à partir du compte du ministère de la Solidarité nationale, abus de fonction, blanchiment d’argent et défaut de déclaration de biens».
Maya N.