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mardi 19 mars 2024

Tlemcen Commémoration du 177e anniversaire de la bataille de Sidi Brahim

La wilaya de Tlemcen a commémoré, samedi, le 177e anniversaire de la bataille historique de Sidi Brahim, menée par l’Emir Abdelkader contre l’occupant français.
La cérémonie de commémoration de cet anniversaire historique, présidée par l’Inspecteur général du ministère des Moudjahidine et des Ayants droits, Omar Bensaadallah, en présence des autorités de la wilaya et de membres de la famille révolutionnaire, a été marquée par un recueillement à la mémoire des chouhada au cimetière des martyrs de la commune d’El Hennaya, le lancement d’une caravane touristique devant le siège de la wilaya pour sillonner un nombre de monuments historiques dans les communes de Sebdou et Souahlia et l’inauguration d’une salle de soins dans le village de Sidi Brahim baptisé au nom du défunt Moudjahid Fellah Miloud. Par la même occasion, une visite a été rendue aux moudjahid Beda Mohamed et Djalti Mohamed dans la commune de Souahlia, ainsi que le moudjahid Draris Ali et son épouse, la moudjahida Zeghoudi El Alia, dans la commune de Ghazaouet. Le professeur d’Histoire contemporaine à l’Université «Abou-Bekr-Belkaïd» de Tlemcen, Ahmed Bendaoud, qui a fait l’historique de cette épopée, a souligné qu’il s’agissait de l’une des grandes batailles menées par l’Emir Abdelkader, ayant donné un «nouveau souffle» à la résistance populaire contre le colonisateur français. La bataille a eu lieu à 15 kilomètres à l’ouest de la ville de Ghazaouet, entre les villages «Kerkour» et «Sidi Brahim» dans la commune de Souahlia (wilaya de Tlemcen), lorsque le commandant de la garnison militaire française à Ghazaouet, le lieutenant-colonel De Montagniac, est sorti à la tête de 450 tirailleurs pour affronter l’Emir Abdelkader.
L’enseignant universitaire a indiqué que dans un premier affrontement entre les forces de l’Emir Abdelkader et l’armée coloniale française dans la nuit du 23 septembre 1845, De Montagniac et un grand nombre de soldats français furent tués et 80 autres prirent la fuite vers le mausolée de Sidi Brahim et furent assiégés par l’Emir et ses troupes jusqu’au 25 septembre 1845. Onze seulement ont pu fuir, le restant a été capturé.
Pour rappel, l’inspecteur général du ministère des Moudjahidine et des Ayants droits avait présidé, vendredi au Musée du moudjahid de Tlemcen, les travaux d’un colloque historique intitulé «L’épopée de Sidi Brahim, triomphe pour la patrie», dans le cadre de la commémoration du 177e anniversaire de cette bataille, avec la présentation d’enseignants et chercheurs de différentes wilayas du pays.
Y. H.

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