Taekwondo: La fédération en attente de l’accord du MJS pour le recrutement d’un expert égyptien

La Fédération algérienne de Taekwondo «est toujours en attente d’une réponse de la part de la tutelle pour le recrutement d’un expert égyptien, susceptible de contribuer aux différents projets de formation», a-t-on appris auprès du secrétaire général de l’instance, Samir Maiana.
«Nous avons interpellé le ministère de la Jeunesse et des Sports pour le recrutement d’un expert égyptien en taekwondo, dans la perspective de former de nouveaux entraîneurs et arbitres de la discipline. Le problème réside dans la capacité de la tutelle à assumer les différentes charges liées à ce recrutement, et nous sommes toujours en attente d’une réponse. D’ici là, nous continuons à travailler avec les moyens du bord», a indiqué Maiana.
Le niveau du taekwondo algérien est relativement modeste par rapport à celui des autres nations, y compris sur le plan continental, car ne disposant que de peu de moyens, aussi bien pour les athlètes et les entraîneurs que pour les arbitres.
La Fédération algérienne a procédé dernièrement à un rajeunissement de sa sélection nationale (seniors) dans une tentative de booster les choses, en transférant ses quartiers au Centre de regroupement et de préparation des élites nationales à Souidania, alors qu’auparavant ils se regroupaient au complexe sportif de Baba-Hassan. «La salle que nous avons louée à Souidania coûte vingt millions de centimes, alors que les frais de location ne dépassaient pas les quatorze millions à Baba-Hassan», a encore précisé la même source.
Avant la reprise de la compétition, la fédération avait organisé une multitude de stages théoriques au profit des entraîneurs et des arbitres, pour les informer des nouvelles règles instaurées par la Fédération internationale de la discipline.
Certaines parmi ces formations étaient d’envergure internationale, mais elles ont été marquées par l’absence des athlètes d’élite et de la sélection nationale.