Les intervenants présents à Stockholm+50 ont appelé à un véritable engagement pour répondre de toute urgence aux préoccupations environnementales mondiales et pour une transition juste vers des économies durables qui profitent à tous. La réunion internationale de deux jours (2 – 3 juin) s’est terminée par une déclaration des co-organisateurs, la Suède et le Kenya, tirée des propositions des Etats membres et des parties prenantes lors des plénières de la réunion et des dialogues de leadership. La déclaration contient plusieurs recommandations pour un programme d’action, y compris, entre autres, placer le bien-être humain au centre d’une planète saine et de la prospérité pour tous, reconnaître et mettre en œuvre le droit à un environnement propre, sain et durable, adopter des changements systématique dans le fonctionnement de notre système économique actuel et accélérer les transformations des secteurs à fort impact. «Nous pensons que nous avons – collectivement – mobilisé et utilisé le potentiel de cette rencontre. Nous avons maintenant un plan d’accélération pour aller plus loin», a déclaré la ministre suédoise du Climat et de l’Environnement, Annika Strandhäll, dans son discours de clôture. «Stockholm+50 a été une étape importante sur notre chemin vers une planète saine pour tous, ne laissant personne de côté». Stockholm+50 a présenté quatre sessions plénières au cours desquelles les dirigeants ont appelé à une action environnementale audacieuse pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des objectifs de développement durable. Trois dialogues de leadership, des centaines d’événements parallèles – dont plusieurs sessions dirigées par des jeunes – et des webinaires, ainsi qu’une série de consultations multipartites régionales à l’approche de la réunion, ont permis à des milliers de personnes à travers le monde de s’engager dans des discussions et de mettre transmettre leurs points de vue. «La variété des messages audacieux qui ont émergé de ces deux jours démontrent un réel désir d’être à la hauteur du potentiel de cette rencontre et de construire un avenir pour nos enfants et petits-enfants sur cette seule planète», a déclaré Keriako Tobiko, secrétaire de Cabinet chargé de l’Environnement au Kenya. «Nous ne sommes pas seulement venus ici pour commémorer, mais pour aller de l’avant et nous améliorer, sur la base des mesures prises depuis 1972». «Nous sommes venus à Stockholm+50 ans après la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain en sachant que quelque chose doit changer. Sachant que si nous ne changeons pas, la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, de la pollution et des déchets ne fera que s’accélérer», a déclaré Inger Andersen, Secrétaire générale de Stockholm+50 et Directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement. «Maintenant, nous devons faire progresser cette énergie, cet engagement à agir pour façonner notre monde», a-t-elle ajouté. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait participé en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à cette réunion placée sous le thème «Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance». La participation de l’Algérie à la Réunion de Stockholm+50 était l’occasion pour présenter ses démarches, les efforts consentis, et ses stratégies nationales face aux changements climatiques et leurs répercussions négatives.
Hania Y.