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mardi 19 mars 2024

Sénégal: Les «Lions» rentrent à Dakar

Incapables de répondre au défi physique et technique imposé par les Anglais, les Lions rentrent à Dakar en n’ayant jamais vraiment eu l’espoir d’égaler la performance de 2002. Vingt ans après, le Sénégal avait une occasion rêvée de replonger les Bleus dans un long cauchemar en Coupe du monde. L’occasion était belle d’écrire, surtout, l’une des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais et de surfer sur le sacre continental obtenu par les Lions à Yaoundé il y a moins d’un an. Mais il n’en a rien été, car l’Angleterre, qui se dressait face à la troupe d’Aliou Cissé à l’Al-Bayt stadium, n’a fait qu’une bouchée d’une sélection qui n’est pas encore au niveau du gotha mondial. C’est d’ailleurs peu ou prou ce qu’expliquait Aliou Cissé en conférence de presse quelques instants après la gifle (3-0) infligée par les Three Lions : il y a encore du chemin pour voir le Sénégal rivaliser avec des nations du calibre de l’Angleterre. «On est en Coupe du monde, ce sont les meilleures équipes, posait Cissé. Le Sénégal est 18e au classement Fifa. En face, l’Angleterre appartient au big five mondial. C’est un processus de progression. On travaille pour hisser notre niveau. On doit continuer pour rivaliser face à ces formations d’une telle envergure». Sur 90 minutes, les Galsen ont tenu tête durant le premier tiers seulement. Trente premières minutes où le bloc était en place, coulissait quand il le fallait, bloquait les axes de passes et s’en allait presser haut, très haut, une charnière Stones-Maguire qui était loin d’être en chaussons.
Durant cette première demi-heure, le Sénégal a d’ailleurs eu deux opportunités d’ouvrir le score qu’il n’a pas concrétisées : une volée contrée de Boulaye Dia qui n’a pas pu profiter à Ismaïla Sarr, et surtout une frappe dangereuse de l’ancien Rémois qui a obligé Jordan Pickford à sortir un arrêt décisif. La dernière alerte chaude avant une traversée du désert pour les attaquants, une souffrance continue pour la défense et une soirée à oublier pour Edouard Mendy, loin d’être décisif sur les trois pions qu’il a encaissés pour la première fois dans un même match avec la sélection. Forcément déçu, Abdou Diallo dressait le même constat que son coach après la rencontre : «On a manqué de réalisme dans les deux surfaces, et à ce niveau-là, ça ne pardonne pas. Ils étaient de façon générale un cran au-dessus. On a du travail à faire, du chemin à parcourir».
R. S.

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