Au moins 8 candidats ont fait part de leur intention d’être sur la ligne de départ pour le fauteuil du Sénat échu à la wilaya de Béjaïa, dans le cadre du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation qui se déroulera le 5 février prochain. Parmi les dossiers introduits par les candidats, 4 ont déjà été validés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) de la wilaya de Béjaïa. Les quatre autres devraient avoir l’aval du tribunal administratif ou du Conseil constitutionnel suite aux recours introduits par les candidats qui ont décidé d’entrer en course. Il faut rappeler que la Fédération de wilaya du FFS a organisé des primaires la semaine dernière pour choisir son candidat. A l’issue de ces primaires, les élus du FFS ont opté pour la candidature de l’actuel président de l’APW de Béjaïa, M’henni Haddadou. La désignation de M. Haddadou qui devrait quitter l’APW en cas de victoire le 5 février prochain, a eu lieu suite à un plébiscite de 320 élus. L’actuel président de l’APW de Béjaïa a été désigné après le retrait de son seul concurrent, en l’occurrence, Mustapha Aberkane, ex-maire et élu à l’APC d’El-Kseur. Le candidat du Front des forces socialistes a tous les atouts de son côté pour gagner le siège sénatorial de la wilaya de Béjaïa face à ces 7 autres rivaux, dont Mahmoud Hadjrioui, élu à l’APW. Les autres élus se sont présentés sous la bannière d’indépendants, a-t-on appris. Cependant, il faut attendre la validation ou non des quatre autres candidatures après le rejet manifesté par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) de la wilaya de Béjaïa. Selon l’ordonnance N° 21/01, en cas de refus des candidatures par la chambre administrative, les candidats peuvent introduire encore des recours auprès du Conseil d‘Etat qui doit statuer définitivement sur les candidatures. Il faut noter que le collège électoral du FLN est composé d’une centaine d’élus et celui des indépendants est un peu plus important. La position de ces derniers reste incohérente et il est très difficile de lancer des pronostics sur la répartition des voix sur les candidats en lice. Les autres candidats ont peu de chance de gagner cette échéance à moins d’un miracle le jour «J». Une chose est sûre, le FFS devrait remporter, sans coup férir, le seul fauteuil mis en lice, connaissant la discipline des élus du plus vieux parti de l’opposition.
H. Cherfa