Les participants à la 2ème édition du séminaire arabe « Djazia » du conte populaire clôturé jeudi à Sétif ont appelé à utiliser les moyens technologiques pour numériser et archiver le conte populaire.
Le président de l’association culturelle Nibras, initiatrice de la rencontre, l’écrivain Nabil Ghendoussi, a relevé, dans son allocution de clôture, que le documentaire « le conte populaire chez les peuples » projeté à l’ouverture constitue une manière d’utiliser les technologies modernes pour sauvegarder le conte populaire pour les générations futures.
Ghendoussi a appelé à transposer le conte populaire dans la littérature interactive en la transformant en pièces de théâtre, dessin animé et films pour enfants et adultes.
Pour sa part, Mabrouk Dridi du département de la langue arabe et de la littérature arabe de l’université Mohamed Lamine Debaghine (Sétif-2) a déclaré que le recours aux nouvelles technologies pour préserver le patrimoine permet une expression plus performante, plus rapide et plus vaste et favorise une meilleure diffusion de la culture sous ses diverses dimensions.
Le poète, dramaturge et romancier syrien, Mohamed Bayazid, a souligné, dans une déclaration à l’APS que le conte qui véhicule sagesse et maximes avait jadis un impact plus grand sur les comportements et les us des sociétés alors qu’actuellement elle est pratiquement méconnue de l’actuelle génération.
Il a en outre estimé que la technologie moderne est un moyen efficace pour ressusciter ce patrimoine immatériel.
La seconde journée du séminaire arabe « Djazia » du conte populaire a donné lieu à la présentation de huit communications sur notamment « le conte populaire syrien », « la classification des contes populaires algériens » et « l’humanisme dans le conte populaire algérien » ainsi qu’à des récits de conte, des récitals poétiques et des débats.
L.B.
