L’Algérie a enregistré six nouveaux cas du variant britannique du coronavirus, selon l’Institut Pasteur d’Algérie. «Dans la continuité des activités de séquençage des virus SARS-CoV-2 mises en place par l’Institut Pasteur d’Algérie dans le contexte de surveillance des variants circulant actuellement dans le monde, et suite à la confirmation le 25 février dernier de deux cas porteurs du variant britannique à Alger, six autres cas porteurs de ce même variant ont été détectés jeudi dernier, au niveau des laboratoires de l’IPA», a indiqué l’Institut Pasteur dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Il s’agit, a-t-il expliqué, de «quatre sujets contacts, détectés dans le cadre des enquêtes épidémiologiques autour de l’un des deux premiers cas et de deux nouveaux cas, actuellement en isolement au niveau de l’EHS d’El-Kettar et de l’EPH de Rouiba», est-il précisé. Pour rappel, deux premiers cas du variant britannique du Covid-19 ont été détectés, le 25 février dernier en Algérie, chez un membre du personnel de santé de l’EHS de psychiatrie de Chéraga (isolé actuellement) et chez un immigré venant de France pour l’enterrement de son père. Des spécialistes algériens qui se sont exprimés sur les nouveaux variants du Covid-19, ont affirmé que le respect des mesures d’hygiène et de distanciation physique, appliquées jusque-là, suffisent pour y faire face. L’Algérie qui, jusque- là, a été relativement épargnée par cette pandémie, a décidé de reconduire un ensemble de mesures de confinement et autres restrictions pour faire face au risque de propagation du virus. Il est notamment question du maintien de la fermeture de l’espace aérien, cela d’autant que de nombreux pays connaissent une importante propagation des variants du coronavirus qui ne cesse de prendre de nouvelles formes. A titre d’exemple, le variant du nouveau coronavirus détecté pour la première fois dans l’Etat brésilien de l’Amazonas (nord) est deux fois plus contagieux et de surcroît capable de réinfecter des personnes précédemment guéries, selon une étude scientifique publiée mardi dernier. Malgré les risques que présente le virus et ses variants, les campagnes de vaccination lancées à travers le monde donne espoir de voir la pandémie reculer à partir de l’été prochain. Mais cela dépend du nombre de personnes qui seront vaccinées.
Aomar Fekrache