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vendredi 29 mars 2024

Santé: L’OMS tente de renommer la variole du singe

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, mardi, qu’elle poursuit ses consultations pour tenter de renommer la variole du singe, l’actuelle dénomination étant jugée stigmatisante pour les primates alors qu’ils jouent un rôle mineur dans sa propagation.
« Tout un chacun est invité à proposer un nouveau nom dans le cadre d’une consultation ouverte via une plateforme en ligne », a déclaré Fadela Chaib, porte-parole de l’OMS, lors d’un point de presse à Genève.
Selon l’agence onusienne, il s’agit de mener un large processus consultatif en ligne pour changer le nom de la maladie, jugé trompeur et discriminatoire, le virus n’étant pas lié uniquement aux singes mais aussi à de nombreuses autres espèces d’animaux, en particulier les rongeurs. « L’objectif était de trouver un nom qui ne soit pas stigmatisant, qui ne cause pas d’offense et qui n’expose aucun groupe humain ou animal à un danger », a-t-elle ajouté.
Au Brésil, des médias ont rapporté récemment que des personnes commençaient à attaquer des singes par crainte de la maladie, a indiqué l’OMS.
« La variole du singe a reçu ce nom avant que soient établies de meilleures pratiques en matière de dénomination des maladies », a précisé Mme Chaib.
La maladie a été découverte pour la première fois chez l’homme en 1970, en République démocratique du Congo (RDC). Depuis, sa propagation chez l’homme s’est principalement limitée à certains pays d’Afrique occidentale et centrale, où elle est endémique. Mais au mois de mai, des cas de cette maladie provoquant de la fièvre, des
douleurs musculaires et de grandes lésions cutanées ressemblant à des furoncles, ont commencé à se propager rapidement dans le monde entier.
Dans le monde, plus de 31 600 cas ont été confirmés depuis le début de l’année, et 12 personnes sont décédées, a indiqué l’OMS, précisant que plus de 18 000 cas, dont deux décès, avaient été signalés en Europe.

Le premier vaccin antipaludéen au monde bénéficiera à des millions d’enfants
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a annoncé, mardi, que le laboratoire pharmaceutique britannique GSK avait décroché un contrat pour produire le premier vaccin antipaludéen au monde, afin de protéger des millions d’enfants supplémentaires contre cette maladie mortelle.
Ce contrat historique, d’une valeur de 170 millions de dollars, permettra de mettre à disposition 18 millions de doses du vaccin RTS,S ces trois prochaines années, ce qui pourrait sauver des milliers de jeunes vies chaque année.
Les enfants de moins de cinq ans sont toujours parmi les plus vulnérables au paludisme.
En 2020, près d’un demi-million de garçons et de filles sont morts de cette maladie rien qu’en Afrique, soit un décès à la minute.
Etleva Kadilli, directrice de la division des approvisionnements de l’Unicef, a déclaré que ce déploiement envoyait un message clair aux développeurs de vaccins contre le paludisme pour qu’ils poursuivent leur travail.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 30 pays ont des zones où la transmission du paludisme est modérée ou élevée, assurant que le vaccin pourrait offrir une protection supplémentaire à plus de 25 millions d’enfants chaque année, une fois que l’approvisionnement aura augmenté.
Le vaccin antipaludéen RTS,S, fruit de 35 ans de recherche et développement, est le tout premier vaccin contre une maladie parasitaire.
Yol N.

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