Le risque de contamination au Covid est toujours de mise, malgré le peu de cas enregistrés depuis plusieurs jours. Pour éviter une forte propagation du virus durant l’Aïd El-Fitr, des spécialistes appellent au strict respect des gestes barrière. Le coronavirus, affirment-il, « n’a pas encore disparu » et risque de rebondir au moindre relâchement. Le Pr. Djamel Eddine Nibouche, chef de service de cardiologie à l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU), Nafissa Hamoud, a relevé l’importance de maintenir les mesures de précaution étant donné que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore annoncé la fin de la pandémie. « Le risque de propagation de nouveaux sous-variants reste très probable même si le variant Omicron n’est pas très dangereux, où parfois les symptômes sont similaires à ceux de la grippe saisonnière » a –t-il indiqué dans une déclaration à l’agence APS. Pour sa part, le chef de service des maladies respiratoires et pulmonaires à l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Blida, Pr. Yacine Kheloui a indiqué qu' »aucun cas d’infection n’a été enregistré depuis plusieurs semaines », toutefois « le port du masque, le lavage des mains et l’utilisation de gels hydro-alcooliques sont les maîtres mots pour prévenir le virus ». Des procédures à respecter notamment lors des visites familiales les jours de l’Aïd, pour éviter toute surprise ou aggravation de la situation » a-t-il expliqué. Le chef de service de Médecine interne à l’EHP de Bir Traria, Pr. Amar Tebaibia a jugé, lui, impératif de continuer à observer les mesures préventives préconisées par le ministère de la Santé, même si l’on sait que le variant Omicron n’est pas très dangereux, appelant au respect de ces mesures, notamment dans les lieux fermés, afin de protéger surtout les personnes âgées et les malades chroniques ». De son côté, la responsable de médecine interne à l’EHS accidents et traumatismes, Salim Zmirli à El Harrach, Pr. Nadia Oumnia a affirmé avoir constaté qu’une grande partie de la société avait abandonné les gestes barrières ces derniers jours, ce qui « mènerait peut-être à la résurgence d’autres souches encore inconnues par la science ». Faut-il souligner que ces derniers jours, un grand laisser-aller est constaté, notamment dans les marchés et les commerces. Une situation qui risque d’empirer durant les jours de l’Aid avec, notamment, les visites familiales.
Massi Salami