Les gérants et exploitants de salles des fêtes de la wilaya de Béjaïa ont encore une fois observé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya, sous la houlette de leur «collectif de consultation et de concertation», afin d’exprimer leur inquiétude sur le devenir de leur profession.
Par Hocine Cherfa
Fortement impactés par la crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus, les exploitatns des salles des fêtes, par le biais de leur collectif, ont exigé, hier, le retour à leur activité selon un protocole sanitaire, comme c’est le cas pour les autres activités. Ils n’ont pas manqué de rappeler les conséquences de la suspension, depuis bientôt un an, de leur activité professionnelle et les pertes subies durant la période de confinement. Selon eux, «une salle des fêtes nécessite un lourd investissement de près de cinq milliards de centimes, amortissable en cinq ans, alors que le préjudice financier établi par l’expertise comptable est de l’ordre de 700 millions de centimes par établissement depuis la notification de l’ordre de fermeture en date du 15 mars 2020», lit-on dans la lettre adressée récemment aux autorités. Les contestataires revendiquent également «une aide pour la relance de leur créneau afin de faire face aux pertes subies». Notons que les personnels de huit EPSP et établissements de santé relevant de la daïra d’El-Kseur ont observé, hier, un débrayage de deux heures, afin de réclamer le versement la troisième tranche des primes Covid-19 et de garde. Ce débrayage cyclique de deux fois par semaine devrait se reproduire, selon eux, la semaine prochaine si la situation reste en l’état. Pour leur part, les personnels (médecins et paramédicaux…) des ESPS relevant de la daïra d’Akbou devraient, eux aussi, observer des débrayages de deux heures par jour pour les mêmes raisons, deux fois par semaine, les 3 et 4 du mois prochain, a-t-on annoncé dans une déclaration datant du 26 mois courant.