L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (Isacom) a condamné vendredi «la détention arbitraire», jeudi, des militants sahraouis, Ghali Bouhla et Nafeh Boutasoufra, par les forces de l’occupation marocaines, a rapporté l’agence de presse sahraouie SPS. Dans un communiqué, l’Isacom a appelé «à s’unir pour soutenir les familles des prisonniers civils, en particulier à la lumière de ces circonstances difficiles après que les autorités d’occupation ont intensifié leurs attaques systématiques contre les civils sahraouis non armés, coïncidant avec la violation par l’occupant de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre dernier (à El-Guerguerat), et face au silence des Nations unies et de la Croix-Rouge internationale pour tous ces crimes».
D’après le communiqué, des membres du bureau exécutif de l’Isacom avaient effectué une «visite de terrain» aux familles des militants, Ghali Bouhla et Nafeh Boutasoufra, arrêtés jeudi, par des membres de la police d’occupation marocaine.
Selon la même source, cette visite vise à «prendre connaissance des circonstances de cette arrestation arbitraire et des graves violations ayant suivi cette opération». A cet égard, la Commission sahraouie contre l’occupation marocaine a «condamné cette arrestation arbitraire et dénoncé aussi les attaques barbares subies par les familles des détenus, et considère que la campagne d’arrestations lancée par la police d’occupation marocaine contre des militants et des citoyens sahraouis réclamant pacifiquement la fin de l’occupation marocaine et l’indépendance du Sahara occidental, s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la politique de répression des libertés».
M. G.