A l’arrêt depuis plusieurs mois, le projet de la pénétrante autoroutière de Tizi Ouzou semble l’une des priorités des autorités locales en multipliant des séances de travail pour le relancer.
En moins d’une semaine deux réunions regroupant les différents intervenants sur ce projet ont été tenues aux sièges des wilayas de Tizi Ouzou et de Bouira. A Tizi Ouzou, le wali s’est réuni samedi dernier avec les responsables des entreprises réalisatrice du projet, à savoir, le président directeur général de la société turque, Ozgun, de l’entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), de l’Algérienne des autoroutes (ADA) et de la direction locale des travaux publics. Le communiqué des services du wali précise que lors de la cette séance de travail, il a été question de débattre de toutes les contraintes et les mesures à prendre afin de relancer le projet et le livrer dans les délais fixés. A Bouira, le wali a rencontré mercredi dernier les mêmes responsables et plusieurs mesures ont été prises notamment la prise en charge des préoccupations des entreprises réalisatrices et la levée des réserves, selon les services de la wilaya. Pour rappel, le directeur des travaux publics de la wilaya de Tizi Ouzou avait annoncé en juillet dernier la relance du projet pour l’été écoulé en faisant état de la levée des contraintes et à la faveur de l’amélioration des conditions sanitaires liées au Coronavirus avec la livraison durant le premier trimestre 2022. Enfin, il est utile de préciser la pénétrante autoroutière de Tizi Ouzou est d’une longueur de 48 km dont 12 km sont implantés sur le territoire de la wilaya de Bouira et son taux d’avancement actuel ne dépasse pas les 54%. Le projet devant relier la localité de Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou) à celle de Djebahia (Bouira) et doté d’une enveloppe initiale de 60 milliards de dinars réévaluée récemment pour atteindre les 90 milliards de dinars après consommation de 50 milliards de dinars, avait été lancé en 2014 pour un délai de réalisation initial de 36 mois. Il est confronté à plusieurs contraintes en plus celle d’ordre géotechnique, des oppositions de riverains auxquelles est venue s’ajouter la conséquence de la crise sanitaire du Covid-19.
Hamid Messir