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vendredi 19 avril 2024

Rezig : Le projet de loi sur les zones franches bientôt devant le gouvernement

Le projet de loi relatif à la création des zones franches sera présenté les semaines à venir au gouvernement, a annoncé, jeudi à Alger, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, qui a affirmé que la création de ces zones permettra d’augmenter les exportations algériennes vers l’Afrique. S’exprimant dans une déclaration à la presse, en marge d’une journée d’information autour de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), M. Rezig a indiqué que la création de zones franches à l’avenir, au niveau des différentes wilayas frontalières, à l’instar deTindouf, El Oued, Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, Adrar et Djanet, consolidera et appuiera l’accès des opérateurs économiques algériens au marché africain. Estimant que la valeur des échanges commerciaux algériens avec les Etats africains reste faible, avec une moyenne ne dépassant pas les 3 % dutotal des échanges en 2020 (avec une valeur de 3,042 Mds USD), le ministre a indiqué que la plupart des ces échanges se fait avec les Etats de l’Afrique du Nord, à savoir le Maroc, la Tunisie et l’Egypte, qui font partie de la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale). Le ministre a souligné, en outre, que la concrétisation de ces zones franches permettra à l’Algérie d’intensifier ses exportationshors hydrocarbures, vers l’Afrique du Centre, l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest et ce, en concrétisation des objectifs escomptés de la création de la Zlecaf. Dans ce contexte, le ministre a évoqué l’importance de la transsaharienne Alger-Lagos, ainsi que le port de Cherchell, affirmant que ce sont des moyens logistiques importants qui faciliteront le transport entre l’Algérie et les Etats africains et permettront d’augmenter la valeur des exportations hors hydrocarbures vers l’Afrique. Pour le ministre, l’entrée en vigueur de la Zlecaf avec l’utilisation de tels moyens (zones franches, route transsaharienne, port de Cherchell), permettront à l’Algérie d’augmenter les échanges commerciaux avec l’Afrique, à près de 52 %, contre 16 % actuellement. Selon le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi, le taux d’avancement des travaux relatifs à cette route a atteint 80 %, ajoutant que 10 % des travaux restants sont actuellement en cours de réalisation et ce, dans l’attente du lancement «prochain» des 10 % restants.
Safy T.

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