La valeur des indemnisations destinées aux
opérateurs économiques producteurs d’huile de table s’élève à plus de 40
milliards de DA en 2021, a indiqué jeudi à Alger, le ministre du Commerce
et de la Promotion des exportations Kamel Rezig.
Le ministre a donné ce chiffre lors d’une séance plénière de l’APN consacrée aux réponses aux questions orales,
présidée par Brahim Boughali, président de l’APN.
Sur le problème de « la pénurie » de l’huile de table, M. Rezig a révélé un
nouveau schéma de distribution de ce produit, qui sera concrétisé sous
l’autorité du ministère du Commerce, soulignant que de nombreux grossistes
refusent de la distribuer car « la marge de bénéfice est faible ».
Concernant le lait en sachets subventionnés, le ministre a affirmé que son
secteur a adopté une nouvelle approche dans la distribution présentée au
gouvernement, tenant compte de la densité de la population et du coût de
distribution.
Plusieurs mesures ont été prises pour assurer la distribution régulière de
ce produit, dont le suivi
du parcours de production et de distribution du
la laiterie jusqu’au consommateur, l’interdiction de la vente
conditionnelle aux laiteries et aux détaillants, la non-utilisation du lait
en poudre dans la fabrication de produits laitiers et l’interdiction de
l’utilisation de lait en sachets subventionné par les cafés, a également
affirmé.
En réponse à une question d’un député de l’APN concernant la distribution
de ce produit dans la wilaya de Médéa, le ministre a indiqué que la wilaya
bénéficie de 131 328 litres/jour de lait pour une population d’environ un
million et 80 000 personnes, réparties sur 168 230 familles, soit une
moyenne d’une laiterie pour 31 000 citoyens, équivalent à 0,71 litre par
famille et 0,12 litre par personne/jour.
Pour palier à ce problème, M. Rezig a affirmé que le secteur du Commerce
œuvrait, en coordination avec les secteurs de la Finances, de l’Agriculture
et de l’Intérieur à l’examen d’une série de solutions relatives à la
révision des modalités de distribution, à la marge de bénéfice et aux
quotas accordés aux laiteries, mises en place en 2012.
Répondant à une question sur le manque constaté dans le marché de certains
produits de consommation, le ministre a déclaré : »le ministère n’assume pas
la responsabilité des comportements de consommation des citoyens.. Nous
produisons le double de nos besoins en produits alimentaires ».
Il a plaidé, dans ce sens, pour le changement du mode de consommation des
citoyens qui constitue, a-t-il dit, « un facteur qui augmente la pression
sur le marché en sus d’autres facteurs ».
Nassim S.