«En application des orientations du président de la République, une attention toute particulière est désormais accordée à la qualité de l’enseignement supérieur et à l’employabilité de ses diplômés, avec le souci de hisser le niveau des programmes aux standards internationaux», a indiqué, hier, un responsable au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Par Thinhinane Khouchi
La rentrée universitaire, prévue le 17 septembre en cours, approche à grands pas et les préparatifs s’intensifient. S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, le directeur des enseignements des premier et deuxième cycles au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Seif Edine Amara, a indiqué que «les orientations du Président sont claires dans ce sens, à savoir l’attention accordée, cette année, à la qualité de l’enseignement supérieur et à l’employabilité de ses diplômés, avec le souci de hisser le niveau des programmes aux standards internationaux», tout en rassurant que «beaucoup de choses sont en cours d’exécution». Il a cité, dans ce sens, l’exemple des deux nouvelles écoles ouvertes l’année dernière, à savoir l’Ecole des mathématiques et celle de l’Intelligence artificielle, mais également celles en train de voir le jour s’agissant des Ecoles de l’agriculture saharienne, à Adrar et à El-Oued. Une décision entrant en droite ligne dans la priorité du gouvernement pour plus de sécurité alimentaire qui devient un enjeu stratégique. Revenant au sujet de l’évaluation et l’accréditation des programmes des enseignements, l’invité de la radio a expliqué : «Comme cela existe dans d’autres pays, il s’agit d’agences totalement indépendantes du ministère». Amara a annoncé le démarrage d’une autre école, et ce, «dans le souci d’être plus proche de la société, Il s’agit d’une ENS (Ecole nationale supérieure) dédiée à la formation des formateurs et qui va prendre en charge la catégorie des élèves du secondaire sourds et muets, parce qu’il y a un vide concernant cette catégorie sociale». Concernant la rentrée universitaire, contrairement aux années précédentes, elle aura cette année lieu le 17 septembre, alors que la rentrée scolaire est prévue pour le 21 du même mois. Amara a expliqué que par rentrée officielle universitaire, il est surtout entendu «le cours inaugural auquel assistera cette année le ministre de l’Enseignement supérieur à l’Université de Mascara». Il est a rappeler que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait «adressé» une note à tous les recteurs des établissements universitaires et responsables des œuvres universitaires concernant les mesures à prendre pour assurer la réussite de la rentrée universitaire 2022-2023, insistant sur le «retour au système habituel adopté avant la pandémie Covid-19» en assurant tous les moyens humains et matériels. Mercredi dernier, à travers un communiqué, le ministère avait indiqué que le département de l’Enseignement supérieur a mis l’accent sur le mode d’enseignement devant être adopté lors de l’année universitaire 2022-2023, citant l’organisation des activités pédagogiques en présentiel pour les modules essentiels, et certains modules horizontaux et de découverte. Il s’agit aussi de l’adoption du télé-enseignement pour quelques matières horizontales et de découverte secondaires, notamment avec l’amélioration de la situation pandémique en Algérie, préconisant d’éviter le système de groupes. «L’organisation de l’enseignement, le lancement des cours et l’association des instances scientifiques restent à l’appréciation des recteurs», souligne la note. Les recteurs et les responsables des œuvres universitaires sont appelés à faire preuve de vigilance en matière de suivi de la situation sanitaire en prenant attache avec les directions de la santé des wilayas, selon le ministère. La note du ministère a mis l’accent, en outre, sur la nécessité de dispenser des cours durant la journée de samedi et de prolonger les horaires d’enseignement jusqu’à 18h00, tout en veillant à l’exploitation de l’ensemble des structures pédagogiques pour renforcer l’enseignement en présentiel.
T. K.