Les participants à un atelier international sur le projet du «renforcement de la numérisation dans l’enseignement supérieur : formation des formateurs au Maghreb (Algérie et Tunisie) et en Suisse», organisé à Sétif, ont mis en exergue, dimanche, «l’importance de l’ouverture de l’université sur la coopération internationale pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur».
Le Pr Abdeldjalil Akkari, de l’université de Genève ( Suisse), a affirmé dans son intervention que l’université vit aujourd’hui «sous la pression de la mondialisation et des expériences internationales», ce qui nécessite de toutes les universités soucieuses d’améliorer la qualité de leur enseignement, de nouer des relations de coopération «solides et fortes», et de relancer les projets internationaux communs de recherche avec d’autres universités pour se développer et assurer leur pérennité.
Selon le Pr Akkari, «le programme de renforcement de la numérisation dans l’enseignement supérieur : formation des formateurs en Suisse et dans les pays du Maghreb (Algérie et Tunisie) contribue à l’échange d’expériences et de résultats entre les universités de ces pays quant à la manière d’introduire les technologies de l’information dans le domaine de l’enseignement à l’université, de stimuler la recherche et d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur».
La coordinatrice du projet en Algérie, le Pr Nawal Abdelatif Mami, de l’Université de Sétif 2, a indiqué que ce programme «s’inscrit dans le cadre de la politique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à renforcer les compétences numériques des institutions du secteur dans 3 domaines : la formation, la recherche et la gouvernance universitaire». Elle a ajouté que le projet vise à «former les professeurs et enseignants aux mécanismes de numérisation afin de leur permettre de s’engager dans cette politique et, ainsi, intégrer numériquement les étudiants à travers le développement d’un programme spécial de formation numérique pour former tous les professeurs du secteur à partir de l’Université de Sétif 2».
Un programme qui sera ultérieurement étendu à d’autres universités algériennes, a-t-elle fait savoir.
Le programme contribuera également à améliorer leurs capacités numériques, d’abord en mettant en place une plateforme numérique spéciale pour former les professeurs aux stratégies de numérisation et renforcer la visibilité de l’université au niveau international, comme l’a également souligné le Pr Nawal Abdelatif Mami.
Pour sa part, le recteur de l’Université Sétif 2, le Pr Khier Guechi, avait auparavant indiqué, lors de l’ouverture de l’atelier international, que le processus s’inscrit en droite ligne de la politique du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a ouvert des ateliers, notamment l’atelier de numérisation, pour assurer la qualité de l’enseignement supérieur et parvenir à un développement durable. Il a souligné, à ce propos, que l’Algérie «a réalisé de grands progrès cette année dans ce domaine».
Notons que cet atelier scientifique international de deux jours, organisé à l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Setif 2), et auquel ont participé des professeurs des universités de Sétif 2 (Algérie), de Sousse (Tunisie) et de Genève (Suisse), ainsi que des experts en la matière des universités de Strasbourg (France) et de Niamey (Niger), a été suivi par plusieurs communications telles que «Numérisation de l’enseignement supérieur en Algérie : 40 plateformes numériques pour assurer une meilleure gouvernance universitaire» et «Quoi de neuf dans l’éducation : for smart and innovative learning» et «Formation des professeurs d’informatique dans les institutions universitaires partenaires».
Safa B.