Les participants à une journée d’étude sur la loi de finances 2022, organisée dimanche à Constantine, ont estimé que celle-ci est «favorable à l’investissement et à l’épanouissement économique du pays».
«Compte tenu de la conjoncture actuelle que vit le pays, cette loi de finances est favorable à l’investissement, d’autant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé que 2022 sera l’année de l’économie», a déclaré à l’APS Larbi Souici, président de la Chambre du commerce et d’industrie Rhumel (CCIR), ajoutant que «l’économie passe par l’investissement».
Faisant état d’«énormes efforts» déployés par l’Etat pour assurer le soutien aux produits de large consommation et appuyer l’investissement notamment, le même responsable a mis l’accent sur l’importance d’une «prise de conscience générale pour assainir le climat des affaires pour une économie forte et durable».
Saluant les efforts du gouvernement qui est parvenu à «maintenir l’équilibre», en dépit de la conjoncture internationale marquée par l’épidémie de Covid-19, M. Souici a appelé toutes les parties en lien avec l’investissement à œuvrer «dans le même sens» et avec la «même cadence» pour réaliser les meilleurs résultats au service de l’économie du pays et de l’épanouissement du citoyen.
Dans son intervention, le sous-directeur de la direction de la législation et de la réglementation fiscale à la Direction générale des Impôts (DGI), Ameur Mohand, a indiqué que la LF 2022 est «porteuse de plusieurs mesures visant l’allègement de la pression subie par le citoyen (réaménagement de l’IRG) et d’autres allègements d’ordre fiscal pour soutenir l’investissement et encourager la production nationale dans divers secteurs comme le Tourisme et l’aquaculture, entre autres». Le même intervenant, qui a insisté sur les mesures de facilitation et d’encouragement incluses dans la LF 2022 au profit des investisseurs et des opérateurs économiques, a rappelé les mesures de contrôle mises en place par l’Etat pour lutter «efficacement» contre l’évasion et la fraude fiscale.Pour sa part, le directeur des relations publiques et de la communication à la DGI relevant du ministère des Finances, qui a mis l’accent sur la mesure d’inclusion fiscale contenue dans la LF 2022, a fait savoir que la DGI s’attelle à «renforcer» le plan de communication à travers les différents canaux de communication et réseaux sociaux pour accompagner «efficacement» les efforts déployés par l’Etat en la matière.
Evoquant, dans ce sens, la question du «civisme fiscal», le même responsable a insisté sur un plan de communication transparent publiant des chiffres réels pour que les contribuables soient bien informés au sujet de leurs contributions.
Les participants à cette journée d’étude à laquelle ont pris part des représentants des secteurs concernés (Industrie, économie, Douanes algériennes, entre autres) ont plaidé pour une «vision d’ensemble» à concrétiser de la manière la plus juste possible, car il s’agit avant tout, selon eux, d’un «équilibre à gérer».
Safy T.