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mardi 16 avril 2024

Projet Solar 1000 MW: 3 000 hectares pour accueillir les centrales solaires

Avec le projet Solar 1000 MW, l’Algérie mise sur les énergies renouvelables et particulièrement le solaire comme alternative aux énergies fossiles, en construisant également un modèle de consommation énergétique basé sur la diversification et l’utilisation de toutes les capacités nationales à partir de diverses sources d’énergie. Lors de son passage, hier, sur les ondes de la Radio nationale, le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Bouziane Mahmah, a expliqué que  le projet «Solar 1000» pour la  production d’électricité à partir de l’énergie solaire en Algérie repose sur des bases solides. Le même responsable a indiqué que 3 000 hectares répartis sur plusieurs wilayas comme El Tarf, Sidi Bel-Abbès, Oued Souf et Touggourt, ont été mobilisés pour accueillir ces centrales solaires. Bouziane Mahmah a souligné, dans ce contexte, que «le principal défi pour la réussite de l’Algérie dans la transition énergétique est la mobilisation des capacités et l’effort national dans la mise en œuvre des engagements du Président Tebboune», rassurant que le projet solaire 1000 MW repose sur des bases solides. Le retard enregistré récemment a permis, selon l’intervenant, de réaliser un travail technique minutieux et systématique entre tous les acteurs des systèmes énergétiques et financiers. L’invité de la Chaine 1 a révélé également que «le coût actualisé de l’énergie,  qui est la somme des coûts de toutes les étapes d’investissement et d’exploitation sur 25 ans divisé par les kilowattheures,  a été réduit d’environ 25 % grâce à une nouvelle faisabilité, révisions et mobilisation des éléments de réussite». Avec cet effort, a ajouté le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique, «les hautes autorités du pays ont fourni un ensemble de conditions pour assurer la production d’un kilowattheure au prix le plus bas possible», expliquant que «la révision du cahier des charges n’est pas actuellement mise en place car le document de référence est le document contractuel avec les concessionnaires économiques». Il a également souligné qu’au cas où 1000 mégawatts seraient atteints dans la première phase, la contribution des énergies renouvelables au système national de consommation d’énergie et d’électricité augmenterait de 2,6 %, pour augmenter dans la deuxième phase à plus de 5 %, si on arrive à 2 000 mégawatts, pour atteindre, comme nous l’espérons, 30 % d’ici à 2030. En ce qui concerne le secteur des Transports, Mahmah a expliqué qu’«à travers le programme national de conversion des véhicules au GPLc dont 90 % sur
5 000 véhicules ont été convertis  dans un premier temps, grâce à des entreprises d’installation créées spécifiquement pour le processus qui a permis la création de 1 700 emplois directs».Répondant à une question sur le pompage de l’énergie solaire excédentaire dans le réseau électrique, le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Bouziane Mahmah, a déclaré que «l’excédent en électricité produit à partir de l’énergie solaire ou de l’énergie traditionnelle peut être exporté vers les pays voisins comme la Mauritanie et le Mali, selon l’approche algérienne qui vise à renforcer sa profondeur africaine par sa contribution au développement de l’Afrique».
Louisa A. R.

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