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samedi 25 mars 2023

Projet de loi de l’artiste: Un nombre modeste d’artistes à l’atelier de concertation

Le directeur de développement des lettres et des arts, Missoum Laroussi, a représenté la ministre de la Culture et des Arts lors de l’ouverture de l’atelier de concertation du projet de loi de l’artiste, organisé, hier, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, à Alger.

Par Abla Selles

Accompagné du représentant de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins, du président du Conseil national des lettres et des arts, Abdelali Mezghich, le représentant du ministère de la Culture et des Arts a confirmé la volonté du département du Dr Soraya Mouloudji à écouter toutes les propositions des artistes.
L’atelier de concertation a été ouvert à Alger en présence d’un nombre très modeste d’artistes de différentes disciplines. Des comédiens, des chanteurs et acteurs dans le domaine cinématographique ont participé à cet atelier, proposant des solutions pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des artistes.
Mettant en avant les efforts colossaux consentis par l’Etat en la matière et l’intérêt particulier accordé par le Président Tebboune à l’artiste, le président de la Commission nationale chargée de l’élaboration du projet de loi de l’artiste, Maysoum Laroussi, a rappelé, à cet égard, la création, en 2011, du CNAL.
Il citera, en outre, le décret exécutif promulgué en 2014 relatif à la couverture sociale de l’artiste, et celui de 2021 qui définit le régime qualitatif des relations de travail relatives aux artistes et dramaturges et encadre leurs droits et devoirs. «Ce sont deux textes très importants constituant une base pour le lancement de l’élaboration d’un texte complet sur la loi relative à l’artiste», a-t-il affirmé.
Le ministère de la Culture et des Arts «a mis à la disposition des artistes et des intellectuels un questionnaire électronique pour leur permettre d’exprimer leurs avis et suggestions», a-t-il encore rappelé, relevant que ces questionnaires peuvent être déposés au ministère de la Culture ou auprès des Directions locales de la culture.
«La commission a écouté attentivement et avec beaucoup d’intérêt toutes les préoccupations et suggestions des participants, qui viendraient enrichir
l’ébauche initiale du projet de loi, et ce, dans le but de créer un lien entre l’administration et les artistes. Ce dernier sera une brique de base pour clarifier la relation entre l’artiste et la tutelle, et ce, pour soutenir le cadre de communication entre les deux parties», précise le ministère de la Culture sur sa page Facebook.
«Des travaux seront menés pour organiser cette relation à l’avenir, afin de surmonter tous les problèmes et préoccupations soulevés par les participants. Ce sera aussi une occasion pour clarifier tous les points d’ambiguïté dans ce domaine, et répondre aux questions posées par les artistes, à travers lesquelles on espère réduire le fossé entre eux et l’administration, et résoudre de nombreux problèmes liés à la vie sociale et professionnelle de l’artiste».
Ce processus s’étendra sur une période de trois mois dans un premier temps (septembre, octobre, novembre) et inclura les différentes villes du pays, au cours desquels de larges concertations seront menées avec les acteurs du domaine technique au niveau national.
Dans la deuxième étape, les résultats des projets de propositions et de recommandations qui en ressortent seront présentés aux ateliers régionaux.
Le but majeur de ces ateliers, précise le ministère de la Culture et des Arts, est d’«enrichir les piliers législatifs et juridiques et de fournir la matière et le facteur humain efficient pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des artistes».

A. S.

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