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samedi 20 avril 2024

Problèmes d’eau dans certaines régions: L’Etat opte pour la «solidarité hydrique»

Les pouvoirs publics ont adopté la politique de la «solidarité hydrique» entre wilayas, en vue de faire face au stress hydrique dont souffrent certaines communes du pays. Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, qui s’exprimait, avant-hier à l’APN, a indiqué que l’Etat s’attelait à la concrétisation des grands transferts d’eau à partir de l’exploitation des eaux des barrages.
Qualifiant cette politique d’«ambitieuse», le ministre a expliqué qu’elle consiste en le «transfert d’eau à partir des régions qui disposent de ressources hydriques confortables vers les régions qui enregistrent moins de ressources, tout en fixant les priorités». Faut-il rappeler, à ce titre, qu’en raison de la sécheresse qu’a connue le pays l’année passée, de nombreux barrages ont enregistré des niveaux de remplissage très bas. Malgré les pluies des dernières semaines de la saison hivernale en cours, ayant permis de relever un peu les quantités d’eau emmagasinées, la menace de déficit dans l’approvisionnement persiste encore. D’où l’utilité pour les pouvoirs publics de prévoir des solutions pour une distribution équitable de l’eau du robinet.
Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau, interrogé par un député sur la rareté de l’eau potable dans certaines communes de la wilaya de Jijel qui dispose, toutefois, de cinq barrages, notamment des communes jouxtant le barrage Béni Haroun, le ministre a fait savoir que le retard accusé dans les projets d’approvisionnement de ces communes en eau potable et en eau d’irrigation à partir de ces barrages est dû à des raisons purement financières.
Le ministre a cité, à titre d’exemple, le projet du barrage de Yarjana, relatif à l’approvisionnement de la population en eau potable et des agriculteurs en eau d’irrigation, mais non réalisé en raison de la crise financière.
Toutefois, le ministre a fait état du parachèvement de l’APD (avant-projet détaillé) de ce projet en vue de sa réalisation. Répondant à la question d’un autre député concernant l’impact de la construction de bâtisses sur des terrains agricoles dans le périmètre d’irrigation du barrage Ladrat (Médéa), le ministre a mis l’accent sur la nécessité de faire prévaloir l’intérêt des citoyens. Il a indiqué avoir chargé les services de wilaya de résoudre cette question dans les plus brefs délais, annonçant qu’une assiette de 80 hectares, en dehors du périmètre d’irrigation, sera consacrée à la construction.
Aomar F.

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