Le prix Nobel d’économie a récompensé hier un trio américano-canadien, d’une part, à David Card, «pour ses contributions empiriques à l’économie du travail» et d’autre part, conjointement, au binôme Joshua D. Angrist et Guido W. Imbens, «pour ses contributions méthodologiques à l’analyse des relations causales».
Le trio «nous a apporté de nouvelles idées sur le marché du travail et montré quelles conclusions peuvent être tirées d’expériences naturelles en termes de causes et de conséquences», a salué le jury Nobel.
D’après des experts interrogés sur les pronostics pour le Nobel d’économie 2021, les domaines les mieux placés pour décrocher ce prix, le marché du travail faisait partie des favoris, avec la macroéconomie et les cycles du crédit, et l’économie de la santé.
Le Nobel d’économie a été créé par la Banque de Suède il y a plus de 60 ans, après les cinq autres (médecine, physique, chimie, littérature et paix). Il s’agit du 53e «prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel».
