Les cardiopathies est actuellement la première cause des décès en Algérie. Plus de 14.000 cas annuellement sont enregistrés, alerte le ministre de la santé. La stratégie actuelle du gouvernement consistait en l’avancement dans l’amélioration des moyens de prévention des maladies cardiovasculaires, indique Abdelhak Saihi, ministre de la santé. « la stratégie actuelle du gouvernement consiste à aller de l’avant pour améliorer la prévention des maladies cardiovasculaires, ainsi que l’amélioration de toutes les étapes de thérapie à partir des rendez-vous jusqu’au la prestation des meilleurs services au patient », explique t-il, lors d’un colloque national de la Société algérienne de Cardiologie. Le ministre met, ainsi, l’accent sur la nécessité de donner « l’importance nécessaire à la prise en charge des personnes atteintes de cardiopathies en étudiant ses facteurs, en l’occurrence l’hypertension, le diabète, le tabagisme, le taux élevé de cholestérol et la sédentarité ». Il s’est dit convaincu que les axes à débattre lors des assises du congrès « devront enrichir et renforcer notre système sanitaire et suivront la politique du Gouvernement s’agissant de l’amélioration du niveau de notre système de santé pour qu’il soit plus efficace au service de nos citoyens ». Saihi a salué le rôle de la Société algérienne de Cardiologie qui contribue, a-t-il dit, efficacement à travers les différents programmes de sensibilisation, l’éducation et le diagnostic à la mobilisation de la société à la prévention de ces maladies la lutte contre l’obésité au centre de toutes les politiques et programmes nationaux D’après une étude faite par le ministère de la Santé ciblant des personnes âgées entre 18 et 69 ans, deux femmes sur trois et un homme sur deux souffrent de surpoids, a expliqué le ministre, rappelant les dernières statistiques faisant état de 12 à 14 % d’enfants entre 0 et 5 ans atteints de cette maladie. L’obésité est une maladie due à l’adaptation au changement du mode de vie et à bien d’autres facteurs alimentaire, génétique et alimentaire susceptibles de le développer, explique le ministre de la santé. Toutes les politiques et programmes nationaux s’étaient intéressé à résoudre le phénomène de l’obésité et œuvraient à en limiter la prévalence, fera t-il savoir. Présidant l’ouverture des travaux du 1er congrès de la Société algérienne d’obésité et maladies métaboliques, il souligne que « la mise en place d’un plan d’action, d’une stratégie, des politiques et des programmes pour juguler cette maladie et réduire sa prévalence est au centre des préoccupations nationales ». Pour Saihi, il est nécessité de promouvoir une alimentation saine en vue d’une prévention contre les facteurs d’obésité ». Il cite ainsi, le rapport de la commission de l’OMS étudiant les habitudes alimentaires a prouvé que les facteurs alimentaires jouent « un rôle important » dans l’apparition des différentes maladies chroniques, entre autres l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les cancers qui sont à l’origine de la mortalité précoce dans les pays développés.
Louisa A.R