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samedi 25 mars 2023

Pour leur assurer un nouveau départ dans la vie: Les femmes détenues bénéficient de programmes éducatifs et de formation

Afin d’améliorer leur réinsertion sociale et de mieux répondre à leurs préoccupations et attentes, les femmes en détention en Algérie, au même titre que tous les autres détenus, bénéficient de différents programmes éducatifs et de formation.

Chaque année, des femmes détenues sortent de la prison où leurs difficultés de réinsertion sont un véritable enjeu de société. Pour aider cette frange de la société à s’insérer dans le monde du travail et a éviter la récidive, ces femmes sont orientées vers la formation professionnelle. À l’issue d’une cérémonie organisée, en coordination avec le Croissant rouge algérien (CRA),à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Essaïd Zreb, l’établissement pénitentiaire de Koléa, a fait cas de 714 femmes détenues inscrites dans l’enseignement général durant l’année scolaire 2022/2023, au moment où 898 détenues sont en formation dans 24 spécialités professionnelles. « Un défi que le secteur de la Justice s’emploi à relever, pour consacrer la politique d’intégration sociale et de réinsertion après l’expiration de la peine privative de liberté », a-t-il souligné. Il a, également, signalé 189 femmes libérées, après avoir purgé leurs peines, bénéficiaires des dispositifs de création de micro -entreprises et de différents programmes d’aide à l’emploi, en coordination avec les organismes publics concernés. M. Zreb a estimé, en outre, que « la législation organisant les établissements pénitentiaires place l’Algérie dans le peloton de tète des pays accordant une attention particulière aux femmes détenues, en tant que groupe social requérant un traitement spécial « . Il a cité, à titre indicatif, la loi portant organisation pénitentiaire, ayant donné lieu à la création récemment à Saïda, d’un centre spécial pour femmes, dont la direction est assurée par un staff féminin dirigé par une femme, en plus de la disponibilité de pavillons pour femmes dans tous les établissements pénitentiaires du pays. « Cette loi assure, également, aux femmes détenues de bénéficier de visites familiales sans l’usage d’une barrière ou d’une séparation, tout en permettant aux détenues-mères de garder leurs bébés, parallèlement à une totale prise en charge médicale », a-t-il ajouté. La Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion compte plus de 1.583 employées, selon le même responsable, qui a, également, fais cas de 790 employées femmes dans le corps médical et paramédical des prisons, et de 436 femmes dans celui de l’éducation, la formation et de l’orientation religieuse. A son tour, la présidente du CRA, Ibtissam Hamlaoui a estimé que l’initiative d’aujourd’hui est le reflet du « soutien et de l’accompagnement des femmes détenues, dans ce type d’occasions constituant une opportunité pour renforcer leur confiance en leurs capacités à réussir leur réinsertion sociale ». « Nous œuvrons, de concert avec la Direction générale de l’administration pénitentiaire pour renforcer cette coopération, à travers la réactualisation d’un accord-cadre et son activation, dans l’attente de sa signature prochaine de manière à permette la concrétisation d’initiatives et de projets communs, à l’avenir « , a ajouté Hamlaoui. Cette cérémonie, à laquelle a, également, pris part la déléguée nationale pour la protection et la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi, a été marquée par l’animation de nombreuses activités, avant d’honorer des femmes détenues qui se sont distinguées notamment en poésie, théâtre, récitation du Coran, couture, broderie et confection de gâteaux, en plus de détenues -mères purgeant leur peine avec leurs bébés.

Louisa A.R

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