Bureaucratie, contraintes législatives, problèmes d’accès au marché,… sont autant d’obstacles qui entravent l’entreprise algérienne de réaliser une véritable relance économique. Les entreprises économiques algériennes rencontrent des obstacles multiformes qui entravent leurs projets. «Le temps nous manque cruellement», a regretté le président du Conseil national de concertation et de développement de la PME (CNCDPME), Adel Ben Saci. Actuellement, l’Algérie est en discussion avec l’Union européenne sur la réorganisation des PME. «Nous sommes en train de travailler avec le ministère de l’Industrie dans le cadre d’une coopération avec l’Union européenne sur la réorganisation, par filière, des PME», a déclaré Ben Saci sur les ondes de la Radio nationale. Cette réorganisation par filière a donné lieu, selon Adel Ben Saci, à un recensement de 200 entreprises aptes à la mise à niveau, notamment dans le secteur de la mécanique. «Nous sommes actuellement en train de réaliser une opération pilote avec deux filiales du Groupe Sonatrach afin de faire une présélection, de travailler avec l’agence de développement et de mise à niveau pour faire de ces champions nationaux en mécanique de véritables entreprises qui seraient capables d’aller même à l’exportation et surtout être des substituts à l’importation», a-t-il souligné. Pour qu’elles jouent leur rôle dans la relance économique, Adel Ben Saci dira que l’Etat doit «changer d’approche vis-à-vis des entreprises et d’aller vers un contrat de performance». Pour cette mise à niveau, Ben Saci fera remarquer qu’elle ne concerne que les entreprises disposant d’un marché au niveau national, condition qui permet aux instances responsables de les «arrimer aux chaînes de valeurs internationales de manière à leur assurer une pérennité de travail, grâce notamment aux projets de partenariat que propose l’Union européenne». Invité de la rédaction de la Chaîne 3, le même responsable a indiqué que l’aspect éthique des entreprises est aussi d’un apport considérable. Il dira que la transparence et l’objectivité sont deux valeurs essentielles pour la pérennisation du travail de l’entreprise. «Nous devons travailler dans le cadre de la loi, qui doit aussi évoluer et permettre au business de se développer», a-t-il insisté, soulignant que «la complexité de ces lois génère la bureaucratie». La solution, selon le président du Conseil national de concertation et de développement de la PME, réside dans la simplification, la standardisation et la création des guichets uniques. «La simplification, la standardisation et la création des guichets uniques sont les meilleures solutions pour faciliter le travail de nos entreprises», a expliqué le même responsable. Pour y arriver, Adel Ben Saci a appelé à réinstaurer le respect des entreprises algériennes au niveau national, tout en leur accordant la confiance nécessaire. Louisa Ait Ramdane
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