Le ministère de la Communication a réagi, hier, à la Une du journal El Watan, en qualifiant l’effacement du minaret de la Grande mosquée d’Alger, de » violation de l’éthique professionnelle et une dérive des règles du professionnalisme « . La suppression du minaret de la Grande mosquée, de l’image montrant le cortège funèbre de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, est un acte » étrange et injustifié » a souligné le département de Ammar Belhimer dans un communiqué, ajoutant qu’il s’agit d’une violation flagrante de la loi d’autant que cet édifice représente un des symboles de l’identité nationale. Le ministère de la Communication a » dénoncé avec fermeté ces agissements négatifs à un moment où notre pays fait l’objet d’attaque cybernétique et de plans ciblant son image et ses valeurs sacrées « . Ainsi, le ministère de la Communication a, à nouveau, appelé le journal El Watan et tous les journalistes à faire preuve de professionnalisme et au respect des règles juridiques et éthiques. Compte tenu de ces dépassements, le département de la communication a indiqué se réserver le droit de saisir la justice. De son côté, le ministère des Affaires religieuses et des wakfs a qualifié cet acte d’atteinte flagrante » à la mémoire du peuple algérien et une violation des lois de la République « . Ce genre de dépassements, précise le communiqué du ministère, vont aboutir à des poursuites administratives et des mesures judiciaires.
De son côté, le journal El Watan, a évoqué » un malheureux traitement technique au niveau du service PAO « , qui a » fait disparaître le minaret de la grande mosquée « . Il a précisé que l’incident » est purement technique » et » n’a rien à voir avec un quelconque calcul idéologique « . Sur les réseaux sociaux, cet incident n’est pas passé inaperçu, de nombreux internautes ont exprimé leur mécontentement.
Riad D.