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samedi 1 avril 2023

Pétrole: Le Brent s’approche des 85 dollars

Les cours du pétrole étaient proches de l’équilibre hier, le marché peinant à trouver une direction franche avant la réunion des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés via l’accord Opep+ prévue demain. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,07 % par rapport à la clôture de la veille, à 84,77 dollars.

Par Samia Y.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de décembre était quasi stable, avançant de 0,01 % à 84,06 dollars. Les investisseurs attendent pour se positionner la réunion ministérielle des producteurs de l’Opep+ qui se tiendra par visioconférence demain, avec pour objectif de décider de leur niveau de production au cours du mois de décembre. Le marché table pour le moment sur un maintien de la politique actuelle, à savoir une augmentation mesurée de 400 000 barils quotidiens pour le dernier mois de l’année. A ce rythme-là, l’alliance qui laisse toujours plus de 4 millions de barils sous terre chaque jour reviendra à son niveau d’avant pandémie dans près d’un an. Une échéance que beaucoup de ses clients, qui poussent à une ouverture plus franche des vannes pour soulager leur facture, jugent trop lointaine. Le fait que «la Russie, l’Arabie saoudite et d’autres grands producteurs ne pompent pas davantage de pétrole (…) n’est pas juste», a par exemple déploré dimanche soir le président américain Joe Biden, en marge du sommet du G20 à Rome.

BP annonce une perte de 2,5 milliards de dollars au 3e trimestre
La compagnie British Petrolium (BP) a annoncé, hier, avoir enregistré une perte nette de 2,5 milliards de dollars au, troisième trimestre, en raison d’un effet comptable défavorable de 6,1 milliards de dollars avant impôts. Cette perte a été enregistrée malgré des cours du pétrole et du gaz, en hausse. Le bénéfice sous-jacent du groupe s’est envolé à 3,3 milliards de dollars, hors effets comptables, contre 86 millions un an plus tôt. BP a publié un bénéfice net de 5,2 milliards de dollars, sur neuf mois, contre une perte massive de 21,6 milliards en 2020. La charge qui plombe le résultat du groupe s’explique par «l’augmentation des prix des contrats futurs de gaz vers la fin du trimestre qui obligent l’inscription comptable du risque avant même la livraison», explique BP, mais ce décalage «doit se résorber si les prix baissent et au fil des livraisons».
Au troisième trimestre 2020, BP avait publié une perte nette de 450 millions de dollars.
Le directeur général du groupe, Bernard Looney, a salué dans un communiqué la performance sous-jacente du groupe, portée notamment par «les prix des matières premières», alors que le trimestre a été marqué par la remontée des cours des hydrocarbures et en particulier par une flambée historique du gaz. «Ces solides résultats et flux de trésorerie sous-jacents soutiennent la poursuite de la réduction de la dette nette du groupe, réduite de 20 % en un an, à 32 milliards de dollars», selon le communiqué de BP. La major pétrolière poursuit également un programme de rachat d’actions, annonçant 1,25 milliard de dollars, après 900 millions exécutés au troisième trimestre, et annonce un dividende de 5,46 cents par action ordinaire pour le troisième trimestre, stable après une hausse de 4 % annoncée au trimestre précédent.
S. Y.

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