Les prix du pétrole, en hausse, poursuivaient sur leur lancée hier, stimulés par des perturbations de la production en cours en Norvège et peut-être à venir dans le Golfe du Mexique, ainsi que par la sortie de l’hôpital de Donald Trump. Vers 09h40 GMT (10h40 à Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 41,67 dollars à Londres, en hausse de 0,92 % par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour novembre gagnait 0,89 % à 39,57 dollars. Les investisseurs, s’appuyant sur les gains de la veille qui ont été supérieurs à 5 %, ont pointé les risques que fait peser l’ouragan Delta sur la production de brut outre-Atlantique comme premier facteur de soutien des prix de l’or noir. D’abord tempête tropicale, Delta s’est transformée en ouragan lundi dans les Caraïbes et atteindra une forte intensité en passant sur la péninsule mexicaine du Yucatan mardi (hier), avant d’arriver au sud des Etats-Unis cette semaine, a informé le Centre national des ouragans (NHC), depuis son siège de Miami. La grève en cours en Norvège soutenait également les prix du brut. La compagnie pétrolière norvégienne Equinor a annoncé lundi la fermeture de quatre gisements pétroliers en Norvège, en raison du durcissement d’un conflit social. Deux autres plateformes exploitées par Neptune Energy et Wintershall Dea sont concernées par le conflit social. De plus, le retour du président américain Donald Trump à la Maison-Blanche est bien accueilli par le marché, ont souligné des analystes. Le président américain, malade du Covid-19, est rentré à la Maison-Blanche en hélicoptère lundi soir depuis l’hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington. L’annonce de sa contamination avait créé un vent de panique sur les marchés du pétrole en fin de semaine dernière. La forte hausse lundi et les gains engrangés hier en séance asiatique permettaient aux deux cours de référence de revenir à leurs niveaux du début de semaine dernière et ainsi d’effacer les deux plongeons de jeudi et vendredi.
Mohamed A.