Les cours du pétrole augmentaient légèrement hier, à quelques heures d’un nouveau sommet de l’Opep+.
Vers 09h55 GMT (10h55 à Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 71,95 dollars à Londres, en hausse de 0,31 % par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI pour octobre gagnait de son côté 0,32 % à 68,72 dollars.
«Les participants au marché porteront aujourd’hui toute leur attention sur la réunion des ministres du pétrole de l’Opep+», explique Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés se retrouvent par visioconférence à 15h00 GMT pour évaluer leur stratégie d’ouverture progressive du robinet d’or noir.
Le groupe a prévu, lors du dernier sommet ministériel le 18 juillet, d’augmenter sa production chaque mois de 400 000 barils par jour, avec pour objectif à terme de remettre sur le marché les 5,4 millions de barils quotidiens. «Il semble bien que ce calendrier d’augmentation mensuelle de la production sera confirmé», reprend M. Fritsch, une vision partagée par nombre d’analystes. Le marché attendait par ailleurs hier les données sur les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, publiées par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) plus tard dans la journée. Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, l’American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient baissé de 4 millions de barils dans le pays la semaine passée.
Selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, les données publiées par l’EIA sont également attendues en baisse mais dans une proportion moindre, de 2,5 millions de barils.
Riad D.