16.8 C
Alger
samedi 25 mars 2023

Pétrole: Le Brent autour de 116 dollars

Les prix du pétrole repartaient hier à la hausse, soutenus par les perspectives d’une amélioration de la demande à court terme aux Etats-Unis et en Chine.

Par Salem K.

En début d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août montait de 1,67 % à 116,04 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet, dont c’est le dernier jour de cotation, prenait quant à lui 2,30 % à 112,08 dollars. Les perspectives d’une augmentation de la demande américaine et chinoise à court terme poussent les prix dans un contexte d’offre limitée. La Chine est la dernière grande économie mondiale à maintenir une stratégie zéro Covid, mais rouvre progressivement son économie après des confinements massifs. Aux Etats-Unis, «avant les élections de mi-mandat, la Maison-Blanche débat de la suspension temporaire de la taxe fédérale sur l’essence», a indiqué un analyste, une décision qui pourrait améliorer les perspectives de la demande de pétrole en pleine saison des vacances aux Etats-Unis, appelée «driving season», pendant laquelle l’utilisation de moyens de transport est accrue, et par là même celle du carburant.

Washington dit étudier un plafonnement du prix du pétrole russe
Cette mesure aurait le double avantage de réduire les revenus de Moscou et de diminuer l’inflation, défend la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Les États-Unis discutent avec leurs alliés pour restreindre davantage les revenus pétroliers de la Russie en plafonnant le prix de son pétrole brut, a déclaré, lundi, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, lors d’une visite au Canada. «Nous continuons à avoir des conversations productives avec nos partenaires et alliés dans le monde entier sur la manière de restreindre davantage les revenus énergétiques de la Russie, tout en évitant les effets collatéraux sur l’économie mondiale», a déclaré Janet Yellen lors d’une conférence de presse. «Nous parlons de plafonds de prix ou d’une exception de prix qui élargirait et renforcerait les restrictions énergétiques récentes et proposées», imposées par les États-Unis et leurs alliés, «ce qui ferait baisser le prix du pétrole russe et contracterait les revenus de Poutine tout en permettant à une plus grande offre de pétrole d’atteindre le marché mondial», a-t-elle expliqué. Un plafonnement des prix «empêcherait les effets collatéraux sur les pays à faible revenu et en développement qui luttent contre les coûts élevés de l’alimentation et de l’énergie», a-t-elle aussi assuré.

S. K.

Article récent

--Pub--spot_img

Articles de la catégorie

- Advertisement -spot_img