Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, reculait à 95,32 dollars ce matin après un rebond entamé deux séances plus tôt, tandis que le gaz européen continuait à flamber.
Les cours du pétrole interrompaient aujourd’hui leur rebond, le marché restant focalisé sur les perspectives de croissance mondiale médiocres, tandis que les prix du gaz en Europe restaient soutenus après un nouveau record en clôture la veille. Quant au prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour échéance en septembre, perdait 1,27%, à 89,35 dollars.
Par ailleurs, le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a fini quant à lui jeudi à 241,00 euros le mégawattheure (MWh), record historique de clôture, et poursuivait sa hausse en gagnant 1,61% à 245,41 euros vendredi. Outre la réduction du débit venu de Russie, l’Europe connaît actuellement une forte demande de gaz et une production réduite en raison de la canicule qui persiste. « Ceci pourrait être la plus grande crise énergétique de l’Europe depuis au moins une génération », prévient John Plassard, analyste chez Mirabaud. Moins dépendant du marché européen, les prix du pétrole flanchaient. « Il y a énormément de raisons de parier sur une baisse. Mais les acteurs du marché semblaient les avoir oubliées depuis deux séances », commente Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Meriem B.