Les cours du pétrole étaient en baisse hier au lendemain d’un nouveau sommet du Brent, les investisseurs prenant leurs bénéfices en attendant les données sur les stocks aux Etats-Unis publiés cet après- midi par l’EIA.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre était en baisse de 0,76% par rapport à la clôture de mardi, à 78,49 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI pour le même mois perdait aussi 0,76% à 74,72 dollars.
Le contrat de référence en Europe atterrit après un nouveau plus haut touché la veille, à 80,75 dollars le baril, une première depuis octobre 2018.
«Ce moment marquant s’est avéré quelque peu décevant», juge Stephen Brennock, analyste de PVM.
«A peine avait-il dépassé les 80 dollars le baril qu’un mouvement de prise de bénéfices s’est produit», reprend-il, une réaction somme toute logique après cinq séances consécutives de hausse.
La force actuelle du dollar et une augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis rapportée par l’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, ont aussi eu raison de cette envolée.
L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables sur cette évolution hebdomadaire des stocks, publiera ses propres chiffres sur les stocks plus tard dans la journée.
Selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, ils sont attendus en baisse de 2,15 millions de barils. Si cette baisse se vérifiait, il s’agirait de la huitième semaine de suite.
Les stocks de brut sont scrutés de près par les observateurs et acteurs de marchés, la vitesse à laquelle ils se réduisent aidant à apprécier l’ampleur du déficit entre l’offre, contrainte, et la demande, solide.
R. H.