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jeudi 28 mars 2024

Pétrole: Le Brent à plus de 112 dollars

Les prix du pétrole hésitaient hier entre gains et pertes, pris en étau entre les craintes de récession qui pèsent sur la demande et les baisses d’approvisionnement dans plusieurs pays producteurs.

Par Salem K.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 1,17 % à 112,17 dollars.Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en août, grappillait quant à lui 0,01 % à 108,45 dollars. «Les signaux contradictoires actuels donnés par la demande (baissière) et l’offre (haussière) de l’équation pétrolière font de la prévision des prix du pétrole une tâche laborieuse», ont commenté les analystes.
«Il est impossible de prévoir quand l’attention se déplacera irrévocablement de l’offre vers la demande», ont expliqué les analystes.
En Norvège, des travailleurs du secteur du pétrole ont rejoint un mouvement de grève, «et leur action va exacerber la douleur de la hausse des prix», prévoit Susannah Streeter, analyste.
La Libye, dotée des réserves les plus abondantes d’Afrique, est en proie à une grave crise institutionnelle et connaît également des réductions de production. Les craintes de récession persistent cependant, pesant sur la demande.
En parallèle, la réduction de l’offre pousse le prix du gaz naturel à la hausse.
Depuis le début de l’année, le prix du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, a grimpé de plus de 110 %, et atteignait 176,01 euros le mégawattheure mardi.
Il s’agit d’un sommet depuis début mars, lorsque le prix avait brièvement atteint un plus haut historique de plus de 300 euros, peu après le début de la crise ukrainienne.
S. K.

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